La Directrice du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales d’Abomey-Calavi (Cous-Ac) Eléonore Ladekan, dimanche dernier sur Canal-3 Bénin, a évoqué les raisons de non reprise des activités de sa structure alors que l’année académique s’est ouverte depuis peu. Elle en a profité pour faire part de nouvelles innovations et perspectives de la structure.
Le retard accusé par la Direction du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales d’Abomey-Calavi(Cous-Ac) pour le démarrage de ses activités n’est pas synonyme de dysfonctionnement ou de mauvaise gestion mais plutôt de calendrier et de moyen. C’est en substance la réponse de la Directrice du Cous-Ac Eléonore Ladékan face aux accusations et jugement à l’encontre du Centre. Elle s’est expliquée dimanche dernier dans l’émission ‘’Zone Franche’’ sur la télévision Canal-3 Bénin. A l’occasion, elle a exposé la méthode de fonctionnement du Cours-Ac, les œuvres sociales universitaires, le temps qu’elles couvrent dans une année académique, et les difficultés surtout financières qui limitent les ambitions de la Direction. « Des efforts sont faits au quotidien mais, ce sont les moyens surtout financiers qui nous limitent ’’ confie la Directrice. Elle mentionne que, les œuvres sociales universitaires en ce qui concerne, le transport, la restauration, l’hébergement, l’infirmerie et bien d’autres activités soutenues par le Cous, sont toutes subventions. D’où elles ne peuvent couvrir que quelques mois dans l’année académique selon la capacité de l’enveloppe budgétaire disponible. Tenant compte de ceci, le Cours est tenu, à en croire la Directrice, d’évoluer dans un schéma de priorité. Et en premier, elle pense à l’accessibilité des étudiants dans les restaurants et aussi la qualité du repas. A propos, elle se réjouit de la méthode de travail adoptée. La restauration ne tardera donc plus à démarrer. Ainsi que l’hébergement. A propos, une première liste de plus de huit (800) étudiants a déjà été affichée depuis la semaine dernière. Mais ce qui démarre déjà, c’est le transport universitaire. Et ce, avec six bus en raison de l’état de vétusté de certains vu le nombre d’exploitation déjà. Certains bus sont acquis depuis 20 ans et plus. Il y a aujourd’hui, la nécessité de doter l’Uac d’autres bus. Car, même la politique de réparation ne profite pas. Plus de deux (200 000 000) millions de francs CFA sont annuellement investis sur ces bus mais qui malheureusement ne tiennent pas jusqu’au bout. Outre ces difficultés que connaît déjà le Cous-Ac pour répondre favorablement aux diverses sollicitations des étudiants, cette structure se voit également confronter aux besoins du personnel. Le manque de moyens de travail et d’accompagnement des agents sans oublier, le nombre très réduit de cadres de conception constituent eux-aussi, d’autres pôles de difficultés amenuisent les efforts quotidiens que déploient la Directrice et son staff. Notons que la Directrice est également intervenue sur l’incendie survenu le jeudi dernier au centre commercial du Cous-Ac. Elle a manifesté sa compassion à l’endroit des sinistrés et remercié les étudiants grâce à qui le feu a été circonscrit dans un même endroit et maîtrisé. Néanmoins, elle a rappelé que la responsabilité du Cous-Ac n’est pas engagée pour un quelconque dédommagement.