A peine publiée, la tribune de Nicolas Sarkozy adressée aux français provoque l’ire de la gauche. Comparée aux dirigeants Nazis, les dirigeants actuels de la France ne l’entendent pas de cette oreille. Plusieurs ténors du parti socialiste ont réagi vivement aux critiques de l’ancien président français. Revue des réactions:
Manuel Valls, ministre de l’intérieur
Assimiler la République française à la dictature de l’ex Allemagne de l’Est, assimiler la justice et la police à la Stasi, l’ex police secrète, cela disqualifie les critiques de Nicolas Sarkozy (…) c’est aussi infamant pour les magistrats et les policiers de ce notre pays.
Jean-Marc Ayrault, premier ministre
La comparaison entre la République française et l’ex-Allemagne de l’Est est insupportable
Harlem Désir, premier secrétaire du parti socialiste
Je dénonce avec force l’attaque inouïe portée aujourd’hui par Nicolas Sarkozy contre les institutions de la République. (…) L’ancien président de la République, justiciable comme un autre, soumis comme un autre au respect de l’indépendance de la justice, s’autorise une pression sans précédent sur les magistrats chargés de faire la lumière sur des faits, qui, s’ils étaient avérés, seraient très graves (…) Sans aucune retenue, il va jusqu’à comparer son pays à l’Allemagne de l’Est du rideau de fer, ou à une dictature ! Il mène aussi sans preuve aucune, tout en insinuations, une guerre ouverte contre la ministre de la Justice et le ministre de l’Intérieur.
Christiane Taubira, ministre de la justice
Dans un Etat de droit, la mise en œuvre de la loi prévoyant les interceptions judiciaires par des juges indépendants ne peut pas être comparée aux pratiques à l’œuvre dans des régimes autoritaires ou totalitaires
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