Bénin colonial : l’Ireep réunit des têtes pensantes pour évaluer la mobilité des premiers élèves béninois

Ce jeudi 20 mars 2014, à l’hôtel Azalaï de Cotonou, l’Institut de  recherche empirique en économie politique (Ireep) du Pr Léonard Wantchékon, enseignant à Princeton University aux Usa a mobilisé des chercheurs, enseignants d’université et autres acteurs de l’éducation nationale  autour  du thème «Education et externalité sur le capital humain dans le Bénin colonial » afin d’évaluer la mobilité des premiers élèves du Bénin.

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De grands historiens de l’Université d’Abomey-Calavi, des chercheurs et autres acteurs de l’éducation nationale. Ils étaient bien présents,  ce jeudi 20 mars 2014, à l’hôtel Azalaï de Cotonou dans le cadre  d’une table ronde que l’Institut de  recherche empirique en économie politique (Ireep) du Pr  Léonard Wantchékon, enseignant à Princeton University aux Usa a organisé  sur le thème «Education et externalité sur le capital humain dans le Bénin colonial ».  Cette initiative est la conséquence immédiate d’un projet de recherche intitulé « Mobilité sociale des premiers élèves des  écoles catholiques du Bénin, ex Dahomey » qui a abouti à un livre commis par le professeur Wantchékon, fondateur, Directeur de l’Ireep, sous le titre «Education et externalité sur le capital dans la colonie du Dahomey ». C’est autour du contenu de cet ouvrage que l’ensemble des têtes pensantes dont, entre autres, le professeur  Félix Iroko, le Vice-recteur de l’Uac Léon Bio Bigou, le professeur Pierre Mètinhoué ont animé cette table ronde. Mais avant les échanges, le coordonnateur du projet  Kassim Assouma, en a fait une brève présentation.  Selon lui, les recherches ont été menées dans les localités d’Athiémé, Grand –Popo, Agoué, Kandi, Natitingou, Porto-Novo, Savi, Zangnanado où les premières écoles, toutes catholiques, ont été implantées dans les années 1880 au Dahomey. Ils ont pu constater que la présence d’école dans un milieu a induit des changements significatifs dans la qualité du capital humain de ces localités.

Pour l’essor de l’éducation nationale

Ce travail, selon le directeur de l’Ireep a permis d’identifier les déterminants et les facteurs de développement de l’éducation nationale pendant la période coloniale. Il est important, indique-t-il, de savoir ce qui a favorisé une meilleure qualité de l’éducation pendant la période coloniale pour connaître où se trouvent les failles du système éducatif actuel dont les indicateurs sont pratiquement au rouge. Cela contribue également à identifier les déterminants de l’entreprenariat en cette période où se sont développées beaucoup d’activités autour des écoles. Le présent travail scientifique réalisé dans une grande rigueur  a aussi abouti à des recommandations pour l’école béninoise et pour le développement du pays.  La logique du professeur Wantchékon est que «le présent soit meilleur que le passé et que le futur soit un progrès ».

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