Burundi : suspension des activités d’un parti d’opposition

Un parti politique de moins au Burundi pendant 04 mois. Ainsi en a décidé le gouvernement burundais qui a suspendu le Mouvement pour la solidarité et la démocratie (Msd). La décision de suspension des activités de ce parti politique d’opposition a été prononcée par le ministre burundais de l’Intérieur Edouard Nduwimana.

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Une décision qui exige la fermeture des locaux du parti, énième mesure répressive qu’ilsubit. Selon son porte-parole, François Nyamoya le Msd était déjà suspendu de facto, « car le pouvoir nous interdit systématiquement de manifester et même de tenir de simples réunions depuis des mois ». Au Burundi, Société civiles et médias sont dans le viseur du pouvoir. Le président du Msd, Alexis Sinduhije s’est évadé dans la nature. Il fuit le pouvoir qui le recherche pour insurrection. S’il était pris dans les mailles du pouvoir, il pourrait être emprisonné à perpétuité car l’insurrection est un crime passible de la perpétuité au Burundi.

Comme lui, plusieurs autres opposants sont réduits au silence et à la fuite. Selon des responsables du parti, plus de 70 militants du Msd seraient en prison. En dehors des partis politiques, le pouvoir burundais réprime également les médias. La Radio publique africaine (Rpa) et d’autres stations privées ont été rappelées à l’ordre vendredi dernier par le Conseil national de sécurité. Le Conseil accuse ses stations et des organisations membres de la société civile burundaise de jouer le jeu de l’ennemi.

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