Centrafrique : le gouvernement ordonne la dépossession d’armes illégalement détenues

Il est temps de rendre les armes encore illégalement détenues par les habitants en Centrafrique. Le gouvernement centrafricain, par la voix du ministre de la Défense  Thomas Théophile Timangoa a demandé  à la population de Bangui  précisément les personnes détentrices d'armes de guerre de les rendre sans conditions et d'attendre le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr).

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Il s’est adressé aux populations à la radio nationale à travers un communiqué. A Bangui, différents camps s’affrontent dans des combats aux armes de guerre.  Dans le communiqué diffusé sur la radio nationale, le ministre a rappelé le cas tragique le plus récent d'un sous-officier de l'armée, un caporal-chef, froidement assassiné par des individus armés le 18 mars dans le 3ème arrondissement de Bangui. Un cas quartier tumultueux où règnent d’intenses tensions entre camps rivaux. Des habitants ont été obligés de fuir le quartier après de nouveaux affrontements dans lesquels des tirs nourris ont été entendus mardi.

Le soldat tué aurait été égorgé, a-t-on appris de sa famille. Une version balayée du revers de la main par  des musulmans du quartier. L’officier aurait été soufflé dans l’explosion d’une grenade qu'il a dégoupillée et qu’il s’apprêterait  à lancer sur la mosquée centrale.

Le gouvernement a averti qu’il sera intraitable avec les personnes détentrices d’armes qui ne suivraient pas les consignes. Selon certaines indiscrétions, le gouvernement centrafricain aurait prévenu les contrevenants de ce qu’ils seront considérés comme des "cibles militaires". Une décision qui s’analyse comme la manifestation de la détermination de l’équipe de la présidente Catherine Samba-Panza à mettre fin à l’insécurité et au désordre qui règnent dans le pays.

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