La militante des droits de l’Homme Waounwa Thérèse a diagnostiqué, hier 17 mars, à la faveur d’une conférence de presse au siège de l’Iniref, la crise sociale qui secoue actuellement le Bénin. Pour un retour à la paix, elle exhorte le président de la République à écouter son peuple.
La mauvaise gouvernance, la violation des libertés fondamentales, l’insécurité grandissante constituent, désormais, le lot des Béninois. Ils croupissent sous plusieurs maux ayant caractérisé l’époque révolutionnaire… Seulement, la crise sociale actuelle ne tire pas exclusivement sa source de ces maux. «Il s’agit du refus du Président de la République d’écouter son peuple qui réclame la punition des violateurs de ses libertés fondamentales». C’est l’analyse que fait Waounwa Thérèse, Présidente de la coordination des comités d’action des usagers des marchés du Bénin et membre de l’organisation des droits de l’Homme et des peuples, de la crise sociale que traverse le Bénin depuis plusieurs mois. Au cours de sa conférence de presse, elle a pointé d’un doigt accusateur, le Chef de l’Etat qu’elle considère comme l’instigateur de l’actuelle crise. Parce que ne prêtant aucunement oreille attentive aux aspirations du peuple.
Parlant des portes de sortie de la crisse, Waounwa Thérèse ne voit qu’une solution : «Punir sans condition le préfet Azandé – qui serait un habitué des faits- et le Commissaire Agossadou tout en annulant, également, le concours frauduleux au profit du Ministère de l’économie et des Finances». Mais à ceci, «il faudrait que le Président de la République soit à l’écoute des Béninois pour maintenir dans la durée la paix sociale quant elle sera de retour» a-t-elle ajouté en promettant de ne pas baisser la garde.
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