Après quelques jours d’enquêtes menées aussi bien par la Compagnie de brigade de Porto-Novo et suite à la plainte déposée auprès du procureur du tribunal de première instance de Porto-Novo, l’ex-président de la Croix-Rouge Béninoise (CRB), Léopold Djodjo, a été finalement déposé le vendredi dernier, aux environs de 20 heures, à la prison civile de Porto-Novo, avec ses deux ex-collaborateurs notamment le chef centre et la secrétaire.
En effet, des soupçons pesaient sur eux suite à l’affaire de disparition d’un coffre-fort contenant plus de 13 millions de francs CFA. Selon des sources proches du tribunal de Porto-Novo, le juge d’instruction ayant été saisi du dossier, le procureur du tribunal de première instance de la ville a finalement décidé de délivrer un mandat de dépôt contre les trois personnes. Avant cela, les inculpés ont été écoutés à la faveur d’une audience spéciale par le juge des libertés.
Selon les mêmes sources, il a été reproché au président de la Croix-Rouge Béninoise, déjà démis de ses fonctions dans cette affaire, sa négligence coupable et la légèreté dont il a fait preuve dans cette affaire mises au jour par des déclarations contradictoires avec celles de la secrétaire. Pour sa part, au cours de l’audition, le chef-centre aurait d’abord nié sa présence au poste le jour de la disparition du coffre-fort, avant de revenir sur sa décision. Signalons que dans les normes de la Croix-Rouge Béninoise, l’approvisionnement en caisse ne doit pas excéder la somme de 100.000 francs CFA en se référant au manuel de procédures qui interdit toute somme supérieure à la somme sus -indiquée.
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