Nicolas Sarkozy : « la France des droits de l’homme a bien changé »

L’ex-président français, Nicolas Sarkozy a fini par réagir à sa mise sur écoute par la justice. Il le fait dans une tribune  intitulée « Ce que je veux dire aux Français ». Exclusivité du Figaro, cette tribune sortira dans les colonnes du journal demain vendredi 21 mars. 

Publicité

Un peu comme pour donner un avant-gout à ses lecteurs, Le Figaro a publié sur son site, ce jeudi en début de soirée, quelques extraits du texte de Sarkozy. Nos confrères précisent que dans sa tribune, Sarkozy réagit aux différentes accusations portées à son encontre depuis son départ du pouvoir le 16 mai 2012. La dernière en date étant la polémique relative à sa mise sur écoute depuis avril 2013 dans le cadre des enquêtes sur le financement de sa campagne de 2007 par la Lybie de Kadhafi. « Voici que j’apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois(…) Les juges entendent les discussions que j’ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L’ensemble fait l’objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui sont les destinataires ! », écrit Sarkozy, cité par Le Figaro.

« De qui se moque-t-on ? »

Le prédécesseur de François Hollande « crois qu’il est aujourd’hui  de » son « devoir de rompre le silence» dans lequel il se terre depuis son départ du pouvoir. Et il décide de le faire parce que « des principes sacrés de notre république sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent.» C’est dans la même lancée qu’il va lancer à propos de la posture adoptée par la Garde des Sceaux Christiane Taubira, et du ministre de l’Intérieur Manuel Valls dans ce qu’on pourrait appeler le scandale des écoutes téléphoniques. « Je sais, la ministre de la Justice n’était pas au courant, malgré tous les rapports qu’elle a demandés et reçus. Le ministre de l’Intérieur n’était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation », s’étonne Nicolas Sarkozy. Avant de s’indigner : « De qui se moque-t-on ? On pourrait en rire s’il ne s’agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidemment, la France des droits de l’homme a bien changé…. » 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité