«Prégo Pardon» : sergent Markus chante la trahison de Yayi et appelle au pardon

Entre les promesses du candidat Yayi Boni et les actions du Président de la République  qu’il   est devenu, le slameur Toussaint Adjaho connu sous son nom  d’artiste «Sergent Markus», constate une kyrielle de promesses non tenues qu’il dénonce dans sa toute dernière production audiovisuelle « Prégo pardon».

Publicité

«Prégo pardon». C’est la vérité de Toussaint Adjaho, un ancien soldat de l’armée qui a décidé de faire usage de son cerveau plutôt que de la baïonnette pour s’adresser  à son président, chef des armées, ministre de   la défense. L’artiste, Sergent Markus slameur  connu pour sa plume acérée  vient de sortir «Prégo pardon » sa toute dernière production audiovisuelle où il rappelle les promesses non tenue du Président de la république pour qui, il demande pardon auprès des populations désabusées.

08ans en 3min31

Dans  «Prégo pardon» Sergent Markus présente le résultat du scanning de 08ans de gouvernance du président de la république. Il constate  de graves atteintes à la démocratie et des promesses non tenues. Et comme s’il envoyait une missive à son président, l’artiste qui rappelle qu’il a été un soldat de l’intelligentsia sous le drapeau national, lance «Je trempe ma plume dans le sang des miens pour t’écrire ces quelques mots, reflets de nos vies de chiens, chiennes devant la chaîne de nos envies, un champ de vides et de vices malgré tes promesses de changer nos vies, ta promesse de couler le miel à l’envie, ta promesse d’apaiser nos cœurs et de relever les défis, ta promesse de faire de nos vallées des champs de blés et de riz, ta promesse de refonder ma nation et de requinquer nos esprits, ta promesse d’émerger et de faire de mon pays un coin de paradis ». Se faisant porte-voix des Béninois, à deux ans de la fin du deuxième quinquennat de son président,  l’artiste demande «Où est donc ton paradis ?où est donc ta promesse si ce n’est dans la poubelle qu’elle pourrit ?» Loin d’être dans un paradis, l’artiste se retrouve comme ses compatriotes qui ont cru aux promesses du Prégo, dans un univers où les droits et  libertés fondamentales sont violés, où le sang coule en lieu et place du miel. Malgré son amertume, l’ancien officier de l’armée béninoise n’appelle pas à une rébellion ni à un soulèvement populaire. Juste  «pardon», le maître-mot de son œuvre.  « A travers mes mots scandés sous pression et écrits en génuflexion, je ne viens pas déclencher  la rébellion, je viens juste demander pardon, pour toi, pour moi, pour eux, main dans la main pour que la république reste debout. »

Conseil au Prégo

Aussi conseille-t-il au prégo de faire attention au préfet et au sheriff qui pourraient le rouler dans la farine. Le serment devant la nation rappelle-t-il, était de  la servir et non de l’asservir, de la défendre non pas de l’opprimer pour la desservir.  Pour le bonheur de tous, Sergent Markus qui a l’expérience des armes rappelle au prégo l’adage « on sait comment ça commence mais jamais comment ça finit». Alors  recommande-t-il, «faut que jamais   ça commence».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité