Aussitôt après le transfèrement effectif de Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l’ancien Président Laurent Gbagbo a réagi en qualifiant l’acte d’«entrave grave à la réconciliation» en Côte d’Ivoire.
Pour apprécier la situation qui se présente à eux, les membres du parti ont tenu une réunion au siège annexe du Fpi, à Cocody-Attoban, samedi. Après avoir passé la situation à la loupe, ils ont sorti un communiqué dans lequel ils affirment : «ce transfèrement constitue à nos yeux une entrave grave à la réconciliation ». Pour eux, l’acte que vient de poser le gouvernement en remettant le général de la rue à la Cpi est en contradiction avec ses affirmations antérieures.
Charles Blé Goudé comparaîtra devant les juges de la Cpi qui l’accuse d’être complice de meurtres, de viols, d’actes de persécution et autres actes inhumains pendant la crise postélectorale qui a frappé le pays de décembre 2010 à avril 2011.
Du côté du camp du président Alassane Ouattara, personne ne fait encore objet de poursuite de la Cpi dont la procureure Fatou Bensouda rassure de ce que le travail continue toujours sans faveur pour un camp donné.
Certains attendent que la Cpi interpelle l’actuel président de l’Assemblée nationale en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro à qui l’on reproche le commandement de milice pro-Ouattara.
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