Hier mardi 15 avril s’est tenu à l’Infosec, à Cotonou, un atelier de concertation entre le ministère de la Communication et les promoteurs d’agences de publicité et de communication. « Collecter les véritables préoccupations du secteur en vue de son assainissement et créer un cadre de concertation réunissant les promoteurs et le ministère de la communication ».
Tel est l’objectif d’un atelier tenu hier entre le ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et de la Communication (Mctic) et les promoteurs des agences de publicité et de communication. Cet atelier a eu lieu à l’Infosec, à Cotonou. Selon le directeur général de développement des medias, Hermès Gbaguidi, la publicité est la vie du commerce. Il est donc opportun de mettre sur la table les problèmes que connaît ce secteur au Bénin, de rassembler les acteurs et de créer un cadre d’échanges avec l’autorité de tutelle. Le ministre Komi Koutché s’est dit donc satisfait de retrouver tous ces acteurs du monde de la publicité et de la communication au sein d’un même creuset. Ajoutant que ce secteur a besoin de « s’organiser pour s’imposer ». « Malheureusement, elle n’est pas organisée au Bénin. Il est par conséquent difficile de distinguer les professionnels des prédateurs », a-t-il déploré. Selon lui, il faut que le travail de la publicité nourrisse son homme. Mais pour y arriver, une réorganisation est nécessaire. Et le Gouvernement pourrait intervenir pour aider les acteurs à le faire. Mais il faut y aller très vite, et surtout de manière méthodique en établissant un chronogramme bien clair. Car les préoccupations du secteur sont très nombreuses. Ce sont entre autres, l’absence d’un cadre juridique, d’un organe de régulation, d’un répertoire des professionnels du secteur, de leur catégorisation et l’inexistence de grille tarifaire.
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