Le gouvernement de Boni Yayi jubile et festoie par rapport aux trois premières années passées depuis qu’il a entamé son second mandat à la tête du pays. Ces partisans ne cessent d’organiser des marches, des meetings, des prières dans des églises et mosquées au moment où le pays va très mal et la crise économique et sociale s’enlisent davantage.
Le début d’un second mandat très éprouvant et morose que le premier avec pour corollaire des scandales financiers, des éléphants blancs un peu partout dans le pays et des chantiers non achevés par des entreprises étrangères qui sont aujourd’hui chouchoutées dans le pays au détriment des entreprises nationales. C’est dans ce contexte peu reluisant pour notre pays que, Antoine Kolawolé Idji, ancien président de l’Assemblée nationale et membre influent de l’Union fait la Nation (Un), est sorti de son mutisme à la faveur d’un entretien avec la presse à son domicile à Kétou. Il est revenu sur les trois ans de gestion du second mandat du président Boni Yayi. Selon le président Antoine Kolawolé Idji, c’est « les trois ans d’un pouvoir mal acquis et mal conquis et qui s’exerce dans des conditions dont le peuple béninois est fatigué ». Donc pour lui, il n’y a rien à célébrer à voir là où en est notre pays. Néanmoins, malgré ces vives critiques, le président Antoine Idji Kolawolé dira qu’il souhaite bonne santé et longue vie au président de la République. « Je lui souhaite en même temps d’accomplir rapidement les deux ans qui lui restent et que nous puissions remettre notre pays sur les rails » déclare Antoine Kolawolé Idji.
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