« Nous lançons un vibrant appel au président du Faso, à user de ses prérogatives constitutionnelles pour convoquer le corps électoral pour un scrutin référendaire relatif à la révision de l’article 37 ».
C’est ainsi que Jocelyne Vokouma, secrétaire exécutive nationale adjointe chargée de la communication du Congrès pour la démocratie et le progrès (Cdp) au pouvoir, a donné le ton pour une révision de la loi fondamentale burkinabaise. Cet appel à sauter le verrou de la limitation du nombre de mandat a été lancé samedi, au cours d’un Conseil national du parti tenu à Ouagadougou, la capitale du Faso.
La voie est ainsi ouverte au président Blaise Compaoré qui, tout en clamant son désir de ne plus briguer une nouvelle mandature, selon des sources du pays, avait dit qu’il ne manquerait pas de répondre à un éventuel appel du peuple burkinabé. Sur ce, la secrétaire exécutif national du Cdp, Assimi Kouanda a indiqué samedi, que la balle est désormais dans le camp du président Compaoré. « Concernant le référendum, la précision de la date est laissée à l’initiative de la direction politique et évidemment de nos camarades qui animent les plus hautes fonctions de l’Etat républicain au Burkina Faso ». Le président va-t-il enfin accéder à la demande de son camp contre les mises en garde de l’opposition ? Wait and see.
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