Candidature de Bouteflika en Algérie : à Paris des Algériens tempêtent

« Si Bouteflika s’exprime, nous pourrions envisager de voter pour lui » s’écrie un jeune algérien devant le QG de campagne du président sortant (et sûrement entrant) d’Algérie à Paris, le président Bouteflika. Pourtant gravement malade Bouteflika ne veut pas abandonner son fauteuil présidentiel.

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Et d’après certaines informations, il serait interdit au pays de Bouteflika de manifester contre lui: « Là bas, vous n’avez pas droit à la parole. Si vous parlez trop, on vous écrase  (…) Si en Algérie, j’attaquais les membres de la campagne de Bouteflika comme je viens de le faire, je serai envoyé à l’hôpital en trois mois » selon un jeune manifestant. Mais le plus drôle dans l’histoire, Bouteflika n’a pas été vu une seule fois depuis le début de la campagne. Pas un seul discours de campagne un peu pour appuyer les dires des opposants, Bouteflika n’est sûrement plus en mesure de gérer la campagne présidentielle, encore moins de diriger un pays. 

Mais pourquoi diable se présenterait-il alors? Est-ce par sa propre volonté? Pourra t-il finir son mandat présidentiel s’il est élu? Pourra t-il diriger convenablement le pays, ou va t-il déléguer cette tâche à un probable vice-président? Personne ne saurait répondre à ces questions avec conviction. Pour l’heure ses opposants se contentent de dénoncer les subterfuges des pro-Bouteflika… à Paris : « Ce n’est pas sa photo !, s’amuse un homme. Toutes les photos qu’ils ont utilisées, c’est du blabla. Il ne peut même pas bouger ! » s’indigne un manifestant

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