Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption : Jean-Baptiste Elias réélu président

(La nouvelle équipe engagée pour la visibilité du Conseil) Jean-Baptiste Elias a été réélu président du Conseil consultatif de l’Union  africaine sur la corruption. C’est à la faveur de la première session dudit conseil déroulée à Arusha en Tanzanie la semaine écoulée. 

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C’est un sacre pour  lui, qui, depuis plusieurs années, s’est engagé à traquer la corruption dans toutes ses formes. Notamment dans la gouvernance publique. Et ceci, par le biais de plusieurs structures dont le défunt Observatoire de lutte contre la corruption (Olc), le Front des organisations nationales de  lutte contre la corruption (Fonac) dont il est l’actuel Président. Sans compter l’Autorité nationale de lutte contre la corruption  (Anlc) dont il est, également, membre. Lui, c’est évidemment  Jean-Baptiste Elias.

En effet, la première session du Conseil consultatif des 54 pays de  l’Union africaine s’est déroulée à Arusha en Tanzanie, du 24 au 28 mars dernier.  Au menu desdites assises qui ont réuni les acteurs des instances de lutte contre la corruption des pays africains,  le renouvellement du bureau dudit conseil.  Au terme des consultations, les participants ont renouvelé leur confiance à Jean-Baptiste Elias pour un second mandat à la tête d’un bureau de onze membres. Pour l’assister dans sa mission de Président, Jean-Baptiste Elias composera avec l’Ivoirien Jacques Achiaou III, au poste de la Vice-présidence, la Burundaise Angèle Barumpozako au poste de rapporteur et huit autres membres.

Les défis de l’heure… !

Durant les deux  années à venir, durée du présent mandat,  Jean-Baptiste Elias et la nouvelle équipe se sont engagés à «construire» le Conseil.  Ceci, en la rendant plus visible. Ainsi, ils ont adopté un plan d’activités reparti en quatre axes. Le premier axe vise à  faire du lobbying pour la ratification  de  la  convention  sur la corruption par les Etats signataires et le vote d’une loi anticorruption. Le second axe est consacré à la visibilité du conseil à travers l’élaboration  et la mise en œuvre d’une stratégie de communication. Quant au quatrième axe, il vise à garantir le financement des activités du Conseil à travers une mobilisation des partenaires. Le dernier axe permettra à la nouvelle équipe de s’auto renforcer les capacités et de s’auto évaluer. Par ailleurs, il faut noter que la convention sur la corruption dont le Conseil, dirigé par Jean-Baptiste Elias, a la charge de vulgariser est signée par 48 pays africains et ratifiée par 34 dont le Bénin.

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