Conseil d’administration de la Sodeco : les experts certifient la gestion de la société

Conformément à ses statuts, la Société de développement de coton a tenu hier matin à Cotonou son conseil d’administration pour l’arrêté des comptes.  Aux termes des travaux, les comptes de la société ont été certifiés et ceci en l’absence du Gouvernement dont le représentant a pratiqué la politique de la chaise vide.

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La Sodeco se porte bien. C’est du moins ce qu’on retient du dernier Conseil d’administration tenu hier.  Comme convenu, ce conseil a connu la présence effective de Me Hortense Bankolé, huissier de justice, venue pour constater la régularité du Conseil. En dehors d’elle, on pouvait aussi noter les membres du cabinet Mazars, un cabinet international d’expertise comptable. Sur les cinq membres du Conseil d’administration, trois seulement étaient présents. Le représentant du Gouvernement et celui de l’Office national des soutiens et de stabilisation des prix (Ons) avaient brillé par leur absence. Ces trois faisant la majorité, ils ont tenu le conseil. A l’issue de la séance,  les comptes de la société ont été certifiés par le cabinet Mazars et ceci en l’absence du gouvernement qui n’a pu assister à ce Conseil d’administration, lequel met complètement à nu les mensonges du gouvernement.  En effet, dans sa plainte contre la Sodeco, le gouvernement avait spéculé sur une hypothétique mauvaise gestion de la société affirmant que les organes de la société sont bloqués du fait de la non tenue du Conseil d’administration et de l‘Assemblée générale et que les fonds de la société sont gérés dans l’opacité par la direction générale. Aujourd’hui, ce Conseil d’administration vient contredire le gouvernement  qui s’est basé sur le mensonge pour assigner la Sodeco et la Scp. Le chien aboie, la caravane passe. Les affabulations et les agitations du gouvernement actuellement ne semblent guère impressionner les administrateurs et les responsables de cette société. Les décisions issues de ce Conseil d’administration devraient pouvoir éclairer la justice pour rendre son jugement au sujet de l’assignation du gouvernement. La justice devrait logiquement éviter de tomber dans le piège du président Yayi qui veut l’utiliser pour assouvir une vengeance personnelle.

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