Déjà plusieurs mois que le Bénin est frappé par un délestage sauvage. Dans les grandes villes du pays et surtout à Cotonou, l’énergie électrique est devenue une denrée rare. Les raisons relèvent de la même litanie gouvernementale : tantôt c’est le Nigéria, tantôt le Ghana, ou encore la Côte d’Ivoire qui a réduit son portefeuille énergétique.
Mais si cela est vrai, ce n’est pas l’unique raison du délestage actuel. Il y a le programme d’électrification rural dirigé par l’Aberme. Il est aussi créé un fonds pour l’électrification rurale. Sur Chaque kilowatt consommé, le client de la Sbee paie 3 F qui doivent servir à financer le fonds. Aujourd’hui, ce financement a disparu. Les villages qui sont nouvellement électrifiés le sont grâce au raccordement fait à partir des points dits de raccordement sur le réseau de la Sbee. Le peu d’énergie dont la Sbee dispose est encore partagée entre plusieurs villes et villages. De ça, le Gouvernement n’en parle pas souvent. Dans le Nord, il y a le cas de Yéripao, un petit barrage situé dans les confins de Natitingou, construit pour fournir l’énergie aux communes de Natitingou, Kouandé, Kérou. Depuis plusieurs mois, il ne fonctionne plus à cause d’une petite pièce nommée axe de turbine hydraulique. Le ministre est informé mais rien n’a été fait pour le démarrage de ce barrage.
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