En avant toutes de Sheryl SANDBERG, Les femmes, le Travail et le Pouvoir

Le ton est ainsi donné dans la dédicace de l’œuvre publiée parSheryl SANDBERG, numéro deux de Facebook, qui figure parmi les cent personnalités les plus influentes au monde selon le Times. « A mes parents pour m’avoir inculqué la conviction que tout est possible Et à mon mari, grâce à qui tout devient possible»

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Un livre révolutionnaire qui aurait changé la vie de beaucoup de femmes de ma génération, si elles avaient eu la chance de le parcourir durant leur jeunesse. En ce qui me concerne, ma vie aurait pris une courbe différente. Mais mieux vaut tard que jamais, dit-on.

Ce livre est un véritable plaidoyer pour inciter les femmes à s’imposer, à faire preuve d’ambition dans quelque domaine que ce soit. « Je ne prétends pas détenir les solutions idéales à ces problèmes complexes. Je m’appuie sur des données factuelles, des études universitaires, mes propres observations et ce que m’a appris mon expérience », écrit Sheryl à la page 29. C’est dire que ce livre n’est pas du roman, mais une somme d’expériences relatées, des vérités assénées, des conseils et méthodes organisationnelles présentées. Il serait fastidieux de présenter un compte rendu de lecture d’un ouvrage si dense, truffé d’anecdotes, de partages d’expériences des uns et des autres, de témoignages… etc. je me contenterai de présenter la substance dans un registre qui relève du combat que je mène au nom de toutes les femmes de mon pays : la parité.

Le combat des femmes d’aujourd’hui améliorera la vie de celles de demain

Je me souviens encore du coup de gueule que j’ai poussé lors d’un atelier organisé par l’Institut national pour la Promotion de la Femme (INPF) en mai 2013, où j’avais déclaré, face aux caméras que je déposais les armes, épuisée par un combat où j’ai l’impression de prêcher dans le désert. Mais Christine Lagarde, directrice du FMI m’a fait changer d’opinion. Elle a écrit dans la préface au livre : « Pour les femmes qui deviennent des leaders, quoi de plus exaltant que de pouvoir inspirer et accompagner d’autres femmes ? Ni Sheryl ni moi-même ne serions là où nous sommes aujourd’hui sans les femmes qui nous ont précédées, sans celles qui nous ont tendu la main, ou nous ont inspirées. Ma mère, puis ma première « patronne », ont exercé sur moi une grande influence. Elles m’ont montré combien une femme confiante pouvait être forte et oser être exigeante ».

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Un mentor et un soutien

Deux personnes essentielles dans la vie d’une femme qui a des ambitions saines et cherche par elle-mêmeà réussir dans la vie. Il ne s’agit point de quelqu’un qui exercerait son influence à harceler constamment une jeune femme qui aspire à une réussite professionnelle pour apporter sa pierre à l’édification de son pays, d’une société plus égalitaire, mais d’un véritable mentor qui l’aiderait à investir le monde du travail, et à accéder aux postes de commandement. Ce mentor peut être homme ou femme, peu importe.

Comme l’écrit Sheryl S. à la page 127 de son livre : Aux Etats-Unis, « depuis dix ans, le rôle des mentors et des soutiens occupe la première place dans les séminaires où les femmes apprennent à mieux gérer leur carrière… Beaucoup de femmes en début de parcours désireuses de se hisser dans la hiérarchie suivent le conseil maintes fois réitéré de se trouver à la fois un mentor (quelqu’un qui les conseillera) et un soutien ( quelqu’un qui usera de son influence pour les promouvoir). Sheryl S. affirme ceci à la page 131: «  J’ai eu la chance de pouvoir compter sur des mentors et des soutiens tout le long de ma carrière ». Ce qui lui a permis d’atteindre le niveau où elle se trouve dans son parcours professionnel,  refusant toute compromission, jusqu’à remettre à sa place un grand partenaire de la maison Google qui voulait lui coller son fils comme mari. Ce qu’on sait, c’est que beaucoup de femmes nourrissent autant d’ambition professionnelle que bien d’hommes. Mais que d’écueils sur le chemin de nos pauvres vies ! Et puis les femmes manquent de confiance en elles-mêmes. Elles ne savent pas « prendre place à table », selon l’expression consacrée de Sheryl. Toujours reléguée dans un coin arrière de la salle –certaines refusent carrément de prendre leur place en avant ou autour d’une table de réunion, elles perdent ainsi des occasions en or pour montrer ce qu’elles savent faire ou ce qu’elles possèdent comme connaissances. Un échange informel au moment de la pause dans les toilettes d’un office, lors d’une réunion professionnelle a permis de propulser des femmes, parce qu’à aucun moment, elles n’ont voulu lever le doigt et partager leurs opinions devant les autres, nous informe l’auteure. »Pour les femmes, douter de soi devient une forme d’autodéfense », écrit Ken Auletta dans le New Yorker.

Les femmes sont victimes des préjugés, des stéréotypes…

« On s’occupe plus des garçons que des filles à l’école » p344.L’enseignante que je suis sait de quoi il s’agit. Les filles, il faut les déranger dans leur bulle où elles s’installent, une fois qu’elles ont posé les fesses sur leur banc ou chaise au cours. Comme le professeur américain a pu l’expérimenter, P270, sortez-les de leur torpeur et vous vous rendez compte qu’elles possèdent toutes les réponses aux questions qu’aucun garçon de la classe n’a pu vous donner pour vous permettre d’avancer.Sheryl présente cette expérience d’un professeur afin d’amener les enseignants à faire participer les filles au cours, en même temps que les garçons qui savent lever le doigt et le garder levé, jusqu’à ce qu’on leur donne la parole. Les femmes ont «  la crainte de se voir accusée de manquer d’esprit d’équipe, la crainte de sembler pessimiste ou importune… la crainte enfin d’attirer l’attention sur nous en prenant la parole, et de nous exposer ainsi à des attaques ». P 149. La femme est plus sensible aux ressentis et à l’opinion de l’entourage.

L’auteure conseille de garder une attitude professionnelle pour nous sentir à l’aise dans n’importe quelle circonstance. Et de ne pas hésiter à pleurer au bureau lorsqu’on est excédé, car «Je ne crois plus qu’à un « moi » professionnel en activité du lundi au vendredi succède un « moi » authentique le reste du temps. Une telle distinction n’a probablement jamais eu cours et n’aurait de toute façon pas de sens à notre époque de libre expression où tout le monde possède une page Facebook où tweete ses moindres faits et gestes. Plutôt que d’endosser une personnalité artificiellement dédiée à notre métier, il me semble que nous gagnerions à nous montrer sous notre vrai jour, à évoquer certaines situations privées et admettre que nos émotions président  la plupart de nos décisions professionnelles… »P167. Il faut oser dire au chef quand il met trop la pression, nous apprend Sheryl.

Elle rapporte ensuite l’expérience de la maladie de la fille d’Abby Hermani, aujourd’hui au  service d’un des plus prestigieux cabinets d’avocats de Boston : «  La ligne de démarcation entre vie privée et travail s’est effacée quand on a diagnostiqué chez  sa fille de sept ans le syndrome de Dravet, une forme d’épilepsie rare et grave. Abby raconte que ses collègues, en majorité des hommes  se sont accoutumés à la voir pleurer au bureau. Leur réaction lui a mis du baume au cœur : « Comme s’ils me prenaient pour leur fille et tenaient à me réconforter »…Au final je pense que ma manière typiquement féminine d’entrer en relation m’a servie » P169. Hélas,  beaucoup de femmes n’ont pas la chancede rencontrer tant de générosité ni de bienveillance dans leur environnement professionnel. La plupart du temps, on vous met entre parenthèses ou on vous déchoit de votre poste, parce que vous êtes en difficulté, si on ne vous pousse à la démission. Et entre femmes, nous sommes encore plus méchantes les unes envers les autres. Alors que tout nous dessert pour avancer aussi aisément que nos camarades, avec qui nous avons été à l’université et que nous devancions de loin dans le rendement.

Non seulement « les femmes sont plus enclines à faire passer la carrière de leur partenaire avant la leur », P120, mais « le monde du travail n’a pas évolué assez pour nous accorder la flexibilité que nécessitaient nos responsabilités à la maison… Nos partenaires ne s’occupant ni des corvées ménagères ni des enfants, nous avons dû cumuler deux emplois à plein temps » P 37. Eh oui ! pour devenir mère, on renonce à beaucoup d’opportunités ; alors, les femmes restent volontairement en retrait et refusent de briguer des postes de responsabilités, surtout si les critères de sélection sont autres que ceux du mérite, ou quittent le boulot entre temps, car « c’est à la mère que revient l’éducation des enfants » p186.

Conseils à suivre pour une carrière bien menée

En Avant toutesnous donne des conseils judicieux : Il faut que les femmes arrêtent de se sous-estimer. « Nous devons admettre les différences entre hommes et femmes alors  même que nous aspirons à l’égalité de traitement »P272. Admettre ces différences et les dépasser. « Ne pas chercher à faire plaisir à tout le monde, on ne progresse pas assez en le faisant. Apprendre à encaisser les critiques et passer à autre chose ». « Faire un choix judicieux et s’en tenir à ça », en quelque sorte, ne pas se préoccuper des canards boiteux. A la page 197, on lit: «  Si notre société attachait vraiment de la valeur à l’éducation des enfants, les entreprises et les institutions trouveraient le moyen de réduire ce prix à payer par les mères en aidant les parents à concilier carrière et responsabilités familiales… » Et puis la garde des enfants coûte si cher, que certaines femmes préfèrent renoncer à travailler, « du moment où leur salaire compense à peine le coût de la garde de leur enfant ». Selon Sheryl, « celles qui exercent un métier hautement qualifié devraient toutefois comparer les frais de garde à leur salaire futur plutôt qu’à leurs revenus actuels » ce qu’elle nomme un investissement dans l’avenir de la famille, p191. Et puis, « au fil du temps, les salaires augmentent le plus souvent. Et les horaires s’assouplissent, vu que les cadres supérieurs sont en général plus libres de déterminer leur emploi du temps ». Les enfants dont la mère travaille sont plus épanouis, fait remarquer l’auteur. Compte tenu de son expérience au Trésor public américain, à Google et à Facebook, elle conseille aux décideurs d’éviter de travailler avec des personnes de même sexe, parce que « les équipes mixtes obtiennent de meilleurs résultats »P 280.

Faire de son partenaire un partenaire à part entière

Eviter de chercher à tout concilier ; chacun devra prendre sa part du job dans le foyer. A la page 200, on peut lire : « En France, les femmes s’occupent trois fois plus des enfants et des corvées domestiques que les hommes. Bien que les hommes assument des responsabilités croissantes à la maison, le changement reste très lent et nous sommes encore loin de la parité. Surtout que le politique ne fait aucun effort chez nous pour arriver à ce résultat, malgré toutes les promesses. Nos hommes doivent faire des efforts aussi, et comprendre que pour l’évolution du couple, pour l’évolution professionnelle de sa femme, de son pays, l’homme doit prendre sa part de responsabilité dans la bonne marche de la maison, et surtout en ce qui concerne l’entretien des enfants. «A partir du moment où les femmes ambitionnent de mieux s’en sortir professionnellement et où les hommes aspirent à mieux se débrouiller à la maison, il convient de remettre en cause les modèles préconçus. Comme l’a fait remarquer Gloria Steinem : « Il n’est pas question de biologie mais d’une prise de conscience » P 203. Et l’auteure de confirmer : «  De même que les femmes doivent détenir plus de pouvoir dans le monde du travail, il faut que les hommes prennent plus de pouvoir à la maison ».

Eviter de décourager le conjoint en se montrant trop critique en voulant tout contrôler, éviter de faire de l’éducation des enfants « sa chasse gardée » : « Ce n’est pas du tout comme ça qu’il faut s’y prendre. Pousse -toi et laisse-moi faire !». Le livre est truffé d’anecdotes et  d’expériences rapportées dans tous domaines  qui le rendent vraiment digeste malgré sa densité et son volume (390 pages). Comme un bébé qui pleure plus longtemps parce que son père n’a pas de sein à lui donner pour le calmer, mais au final, le bébé comprend que « Papa pouvait aussi bien s’occuper d’elle que maman »P 205.

Sheryl Sandberg affirme avoir été totalement soutenue par son époux. Elle aménage pourtant son emploi du temps pour en consacrer à sa famille. Elle écrit à la page 205 :«  Je ne connais pas une seule femme de pouvoir dont le compagnon ne soutienne pas pleinement – et je n’emploie pas cet adverbe à la légère – l’engagement professionnel. Contrairement à la conviction fort répandue que seules les célibataires parviennent au sommet, la majorité des femmes d’affairesà succès sont mariés. Sur les cinq cent PDG des entreprises les plus cotées par le magazine Fortune, on dénombre vingt-huit femmes : 26 mariées, une divorcée et une célibataire. Un grand nombre d’entre elles ont affirmé qu’elles « n’auraient pas réussi sans le soutien de leur mari, qui les a aidées à gérer les enfants et le quotidien, en se montrant prêt à les suivre, où qu’elles aillent » P 206. «Ma mère m’a enseigné qu’il faut veiller à la répartition des rôles au début d’une relation. Même si ma mère se chargeait de l’essentiel du ménage, mon père passait toujours l’aspirateur après dîner ; jamais elle n’a dû insister pour qu’il s’en occupe ; dès le premier jour, il a estimé que c’était de son ressort » P 217. C’est sans commentaire.

Un changement de politique des instances qui nous gouvernent

Le lundi 23 mars de 15hà 17h30, une vidéo conférence au Centre culturel américain a réuni un nombre impressionnant de personnes de tous horizons : étudiantes, femmes leaders de la société civile, magistrates, médecins, enseignantes… etc. avec trois américaines vivant à Paris. Les échanges nous ont montré que sous tous les cieux, les femmes vivent dans les difficultés à moins « qu’on assiste à un changement de politique par les instances qui nous gouvernent », comme le recommande C. Lagarde dans sa préface. Certains hommes sont si jaloux de l’émancipation de leur conjointe qu’ils commettent l’inacceptable. Les témoignages des femmes lors de cette séance étaient semblables, à quelques différences près. Une personnalité nous a ouvert les yeux sur le combat féminin en racontant comment son époux, père de ses trois enfants avait balancé ses documents du troisième étage dans la rue, parce qu’elle « n’a plus de temps à consacrer à la famille et que rien d’autre ne l’intéresse que sa formation ». Elle a récupéré ses documents, les a époussetés et mène aujourd’hui une brillante carrière de médecin, professeure agrégée enviée par tous. La bêtise humaine, dira-t-on. Un fait divers qui date de plus de 30 ans. Pourtant, en l’an 2014, certains hommes continuent de se comporter de la même façon, jaloux de l’évolution sociale de leur conjointe.

Ceci m’a guidé à demander à toutes les femmes de faire lire l’ouvrage à leurs conjoints, compagnons et amis. Afin qu’ils sachent comme l’a écrit l’auteure que « Travailler à l’extérieur réussit aux femmes auxquelles cela apporte une sécurité financière accrue, une forte stabilité de leur couple, une meilleure santé et le plus souvent plus de satisfaction par rapport à la vie qu’elles mènent »P53. C’est dire que le couple y gagne et la famille entière trouve son intérêt, le pays également. En effet, les conditions de vie des femmes s’améliorent, dès lors qu’elles seront nombreuses à détenir le pouvoir et donner voix aux préoccupations de leurs consœurs. Elle dit en outre aux femmes que se « fixer des objectifs accessibles est essentiel au bonheur ».

Œuvrer ensemble à l’égalité

Sheryl dit à l’endroit des femmes : « Nous bénéficions de ce qu’ont accompli celles qui nous ont précédées, qui se sont battues pour les droits que nous considérons comme un dû ». « Quand j’évoque Leynah GBOWEE, je suis convaincue que plus il y aura de femmes au pouvoir, mieux elles aideront celles qui continueront à se battre pour les droits humains les plus fondamentaux ». Elle demande de modifier les normes sociales au profit de la prochaine génération, afin qu’il y ait plus de femmes au pouvoir. Leynah GBOWEE, prix Nobel de la paix pense aussi qu’il faut plus de femmes au pouvoir pour changer la donne.

En Avant Toutes est un livre que je recommande essentiellement aux femmes Leaders ; qu’elles évitent d’utiliser leur pouvoir pour écraser celles qui évoluent dans leur environnement. Shéryl dit qu’ « il est nécessaire que les hommes soutiennent les femmes et, j’aimerais que cela aille sans dire, que les femmes aussi soutiennent les femmes ». Deborah Gruenfeld , professeur à Stanford, l’a clairement expriméen ces termes : « Nous avons besoin de veiller les unes sur les autres, d’unir nos efforts et de former une coalition. En tant qu’individus, nous ne détenons que peu de pouvoir. Ensemble, nous représentons 50%de la population, ce qui nous assure un réel pouvoir ». (Au Bénin, et dans beaucoup de pays africains, nous, femmes constituons près de 52%). Et l’auteure d’ajouter son grain de sel : « Aussi évident que cela paraisse, les femmes n’ont pas toujours œuvré ensemble par le passé. A dire vrai, il existe même de nombreux contre-exemples décourageants P293. « Plus il y aura de femmes à prendre la défense les unes des autres, mieux cela vaudra. Malheureusement, il n’en va pas systématiquement ainsi… Les médias n’en finissent pas d’épiloguer sur les femmes qui s’acharnent sur d’autres, détournant ainsi l’attention des vrais problèmes. Quand le débat se résume à « elle a dit que… alors qu’elle prétend que… tout le monde y perd». Leçon retenue Shéryl. En son temps, on m’avait accusée d’avoir dit que… j’ai dû démissionner pour retrouver mon équilibre psychologique, ma sérénité pour continuer à vivre et surtout écrire pour la postérité.

N’importe quel mouvement social doit affronter les dissidences internes… Betty Friedan est connue pour avoir stupidement refusé de collaborer avec Gloria Steinem – ou même de lui serrer la main. Elles ont toutes deux énormément œuvré pour les droits des femmes. Que serait-il advenu si elles avaient réussi à unir leurs efforts ? N’auraient-elles pas fait avancer encore plus leur cause ? Je nous retourne la question, chères sœurs ! « L’idée qu’une femme puisse mettre des bâtons dans les roues à une autre a de quoi briser le cœur »,… les conséquences allant bien au-delà d’une souffrance individuelle, comme le présente Sheryl aux pages 297, 299, 300. « A un moment de ma carrière, il m’a semblé qu’une femme haut placée me traitait mal. Elle se plaignait de moi et de mon équipe dans mon dos, sans se résoudre à évoquer ce qui lui posait problème, même quand je le lui demandais franchement…je nourrissais de grands espoirs d’en faire mon alliée. Lors qu’il s’est avéré que non contente de ne pas m’aider, elle tentait de me nuire, je me suis sentie trahie, plus encore que déçue. Je sais bien de quoi elle parle, Sheryl.

Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’Etat nous donne la sentence : «  Ily a une région de l’enfer réservée aux femmes qui refusent de venir en aide à leurs consœurs ». Moi je dirai simplement que «Tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte, tôt ou tard ».

J’ai été long, très long, le sujet en valait la peine. Ce livre m’a inspiré des sentiments de révolte parce que je me suis rendue compte que beaucoup de gâchis ont encombré  mon parcours, ceux de plusieurs personnes de ma connaissance, parce que des gens imbus de leur puissance du moment, ont cru détenir un pouvoir divin, pour décider du sort des autres. Mais les échanges menées lors de la vidéo conférence ont bien montré que chacun de nous à quelque niveau de la société qu’il se trouve peut se rendre utile, et trouver par ricochet son bonheur en étant utile aux autres.

NOTES :

EN AVANT TOUTES de Sheryl SANDBERG

Les femmes, le Travail et le Pouvoir

Edition  Nouveaux Horizons 2013

Préface de Christine Lagarde

 

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