C’est dans un rapport publié ce mardi 08 avril à l’occasion de la Journée Internationale des Roms qu’Amnesty International fait sa dénonciation. Selon l’Ong, les Roms sont de plus en plus victimes de violences en Europe. « Les gouvernements rechignent à reconnaitre l’ampleur du problème et se montrent peu réactifs lorsqu’il s’agit de les combattre », a déclaré Marco Perolini, chercheur à Amnesty International.
En France par exemple, la police est accusée, de « harceler » les minorités Roms lors des démantèlements de bidonvilles. Ces démantèlements se sont accélérés en 2013 avec la suppression de 165 camps abritant 20 000 personnes. Dans la seule ville de Marseille en 2011, il y a eu « une dizaine de cas de harcèlements policier ou d’intimidation » à l’égard des Roms, populations que la police est aussi accusée de ne pas protéger assez ou de ne pas toujours enquêter pour trouver les coupables lorsqu’ils sont agressés.
Au regard de ce constat, Amnesty International demande aux gouvernements de prendre des actions contre le harcèlement des Roms. Il s’agit par exemple de veiller à ce que la police ne fassent pas usage de façon disproportionnée de sa force lors des interventions dans les campements, de poursuivre avec plus d’efficacité les auteurs d’actes à caractères racistes et réaliser des statistiques sur les violences contre les Roms.
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