Exposition d’art “Gnonnou Tengbédjou” : un autre style “plastique” à découvrir

Du 21 avril au 10 mai 2014, le plasticien Psycoffi, Stéphan Vlavonou, à l’état civil, expose une quarantaine de tableaux à la galerie St Agustin de Cotonou où il présente une autre facette d’expression dans les arts plastiques que le public béninois est invité à découvrir. L’artiste plasticien Stéphan Vlavonou alias Psycoffi expose ses œuvres à la galerie St Augustin sise au quartier St Michel à Cotonou. 

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C’est depuis le mardi 21 avril 2014, et ce, jusqu’au 10 mai prochain. Une exposition qui donne raison à l’artiste-peintre, sœur Henriette Goussikindey, Directrice de la galerie, quand elle affirme que les expositions permettent au public de découvrir la richesse du pigment et de la recherche artistique. De par la présente exposition de Stephan Vlavonou, c’est un nouveau style dans les arts plastiques au Bénin. « C’est une autre facette », témoigne le plasticien d’origine béninoise Dominique Zinkpè, de renommée internationale. « Une écriture que le public est appelé à découvrir et s’y habituer peu à peu » ajoute-t-il. Il informe que c’est l’envie de découvrir ce nouveau style qui justifie sa présence au vernissage de l’exposition. Pour l’artiste exposant, c’est un style qu’il s’est forgé en se laissant guider de la plus simple manière par son inspiration. Belle et juste démarche, à en croire Dominique Zinkpè qui trouve que ceci est important afin que les œuvres des artistes ne se ressemblent pas. « Que chaque artiste exprime ce qu’il ressent à sa manière » soutient l’artiste. Et ce que ressent Stephan, du moins, ce qu’il a exprimé à travers la quarantaine d’œuvres accrochées aux murs intérieurs de la galerie St Augustin, c’est la femme. Mais la femme ici dans des formes à découvrir. Des déformations à tous les niveaux du corps humain : tête, pieds, ventre, main, yeux, fesses, seins, bouche, dents, etc. Le visiteur n’aurait tord à parler de monstre sur certains tableaux, ou sur la majorité. Mais en réalité, le style ici étant plus de la déformation, car ayant pris corps du dessin animé, ce que peint l’artiste, c’est la femme vue de l’intérieur. Une intérieure cicatrisée, dira, l’artiste pour qui la femme est l’être qui subit beaucoup de douleurs de vie tout en donnant la vie. Et donc, outre la beauté extérieure, il faut aussi mettre sous les feux de la rampe cette splendeur intérieure de la femme. Cet être qu’on dit faible mais qui en réalité sue le plus. En cela l’artiste même parle de la bravoure de la femme autour du thème ‘’Gnonnou Tengbédjou’’

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