Le Sodabi est une liqueur à valoriser selon l’ingénieur Christa Lokossou

L’émission «Thèses et Mémoires» de Radio Univers, a reçu vendredi 28 mars dernier, Christa Lokossou, ingénieure en Technologie Alimentaire à l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi (Epac). Elle a présenté les résultats de ses recherches sur la production du Sodabi. 

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Le Sodabi, liqueur de production locale faite à base du vin de palme et très prisée au Bénin, a fait l’objet d’une recherche scientifique dont les résultats ont été présentés vendredi dernier par Madame Christa Lokossou, ingénieure en Technologie Alimentaire, invitée sur radio univers, la radio des étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi. Cette boisson qui est l’une des marques du Bénin en terme de production de breuvages est beaucoup plus fabriquée au sud du pays précisément dans les départements du Mono-Couffo, l’Ouémé- Plateau et aussi dans l’Atlantique-Littoral. Sa consommation est sujette à polémique contrairement aux vins importés qui jouissent d’une publicité fleuve. Ce qui n’empêche pas le Sodabi de s’imposer et d’intéresser les chercheurs, les enseignants-chercheurs, et étudiants en fin de formation qui y consacrent des thèses et thèmes de recherche comme c’est le cas avec l’ingénieure Christa Lokossou. Ceci dans l’optique de faire la lumière sur cette liqueur, afin de révéler ses qualités à mettre en valeur pour une commercialisation au-delà des frontières béninoises. Sodabi et l’Ingénieur Avec Christa Lokossou il a été question de jeter un regard scientifique sur la production du Sodabi au Bénin à partir de son thème de recherche intitulé « Analyse de la technologie artisanale de production de Sodabi : Définition des conditions opératoires optimales». Recherche effectuée dans le cadre de l’obtention de son diplôme d’ingénieur en Technologie alimentaire à l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi. La chercheuse a orienté ses recherches sur le Sodabi en trois axes dont, la réglementation des problèmes énergétiques, la durée de fermentation du Sodabi et la caractérisation psycho-chimique du produit fini. Au terme de ses travaux, l’invitée de ‘’Thèses et Mémoires’’ a retenu l’intervalle 93° à 95°C comme température d’obtention d’une bonne qualité de Sodabi, après une durée de fermentation de 3 jours. Pour Christa Lokossou, la production bien structurée du Sodabi peut jouer un grand rôle dans le développement économique du Bénin. Loin de déconseiller sa consommation, l’ingénieur en Technologie alimentaire, a recommandé une consommation modérée. Le Sodabi est un produit exportable, a-t-elle, soutenu.

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