Paix et Sécurité en Centrafrique : la main tendue des anti-Balaka à Catherine Samba-Panza

L’aile réfractaire du mouvement des Anti-Balaka veut désormais que la paix revienne en Centrafrique. Son chef Patrice Ngaïssona est intervenu sur Rfi où il a fait des propositions pour une sortie de crise au gouvernement. « Ce mouvement, qui a vu le jour depuis l’attaque du 5 décembre à Bangui, attend aujourd’hui du gouvernement centrafricain une reconnaissance nationale de l’acte de bravoure de ses enfants et qu’il tende la main au dialogue parce que les anti-balaka, à partir d’aujourd’hui, ont décidé de ne plus continuer les hostilités» a déclaré Patrice Ngaïssona, chef de la faction jusque-là hostile du mouvement dont une aile dirigée par Joachim Kokaté s’était déjà engagée dans des discussions avec le gouvernement.

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La main tendue du mouvement d’autodéfense n’a pas encore été saisie par le gouvernement de la transition dont la patronne Catherine Samba-Panza est à Bruxelles dans le cadre du sommet Union européenne-Afrique destiné à réfléchir sur la pacification du continent noir.

« Le gouvernement a peut-être son agenda chargé. Mais la paix n’a pas de prix et nous, nous essayons toujours de continuer à tendre la main, à demander au gouvernement d’aller rapidement au dialogue pour essayer de tourner la page et voir le développement de notre pays devant nous » a fait savoir Patrice Ngaïssona qui indique que la clé pour la réconciliation et la paix en Centrafrique est entre les mains du gouvernement et de son groupe, les anti-Balaka qui dit-il, contrôlent presque tout le pays, Bangui et l’arrière-pays.

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