«Pour que l’Afrique se relève : De la malvoyance démissionnaire à la clairvoyance responsable » du ministre Alain François Adihou

L’ancien ministre Alain François Adihou  vient de publier un essai intitulé «Pour que l’Afrique se relève : De la malvoyance démissionnaire à la clairvoyance responsable » qu’il a officiellement présenté samedi dernier au Codiam à Cotonou avec un gratin de personnalités du monde politique et universitaire béninois.

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« Pour que l’Afrique se relève : De la malvoyance démissionnaire à la clairvoyance responsable ». C’est le titre que porte le tout nouvel ouvrage de l’ancien ministre Alain François Adihou, publié aux éditions stars qu’il a présenté devant un gratin de personnalités politiques et universitaires béninois, samedi 29 mars dernier au Codiam à Cotonou. Il s’agit d’un essai de 173 pages dans lequel l’auteur pose clairement le diagnostic du mal qui entrave le développement de   l’Afrique. A la découverte de l’ouvrage, la première lectrice, Madame Reine Oussou, écrivain, Professeur de Lettres Modernes, et consultante en éducation et en culture affirme que dès le contact avec le titre on se rend compte qu’il s’agit d’un ouvrage «pour repenser l’Afrique et panser ses plaies. » selon le professeur des Lettres, la situation occasionnée par la malvoyance démissionnaire pour laquelle l’auteur, ancien prisonnier sous l’actuel régime de Boni Yayi, propose des éléments pour une clairvoyance responsable est décrite dans le poème  « coup de pilon» de David Diop. Un poème qui parle de l’assujettissement de l’Afrique mal apprécié par ses fils « une Afrique  qui se couche et se courbe sous le poids de l’humilité. » Et si Alain Adihou a écrit cet ouvrage, «c’est parce que l’espoir est permis. » apprend-elle. L’auteur, nanti d’un doctorat en économie et finances, spécialiste des questions de développement, dira  lui-même qu’il a écrit «Pour que l’Afrique se relève : De la malvoyance démissionnaire à la clairvoyance responsable» parce qu’il a constaté que  l’Afrique n’est ni en développement ni  en situation de développement. Pour lui, la croissance économique dont on réjouit l’Afrique est   « une croissance non maîtrisée de l’intérieur. » Ce sont, explique-t-il, «les produits de rente tels que le cacao, le café, l’arachide… dont la commercialisation est contrôlée par le reste du monde qui donnent quelques rentrées de devises aux pays africains ». Une croissance illusoire à en croire l’auteur qui persiste et signe « c’est faux, l’Afrique n’est pas en situation de développement ».

Dans le livre

Dans «Pour que l’Afrique se relève : De la malvoyance démissionnaire à la clairvoyance responsable » Alain Adihou qui se présente comme un homme en perpétuelle réflexion et dont la préoccupation majeure est l’homme et le développement, propose des éléments de débat centrés sur quatre thématiques. D’une part  il propose «Ethique et politique : quel cosmos ? », « Développement, enveloppement, sous-développement : le vide des déconnexions ». D’autre part,  il interroge doublement. Primo,  « Le ‘’gbade tce jen na bi’’ : quelle compréhension et quelles implications dans les rapports interpersonnels et le développement de la nation ? » et secundo,  « La dialectique du ‘’serviteur quelconque, serviteur inutile et souffrant’’ est-elle applicable en Afrique et au Bénin ? ». Toutes ces thématiques, et principalement la première ont intéressé le gratin d’universitaires et de politiques présents à la présentation de l’ouvrage. «Pour que l’Afrique se relève : De la malvoyance démissionnaire à la clairvoyance responsable », ont-ils dit, incite à un débat nécessaire   pour sortir le Bénin et toute l’Afrique de l’ornière. Le ministre Alain Adihou, auteur a déjà  pris l’engagement d’honorer une invitation du Sg de l’Uac, Léon Bio-Bigou pour animer une conférence débat autour de son ouvrage. Il dit aussi être prêt à mener le débat partout où besoin se fera sentir. Mais en attendant tout lecteur peut déjà se procurer l’œuvre qui est au prix de 5000 Fcfa dans les librairies de la place.

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