Reprise ou non des activités académiques : les enseignants tiraillés par les deux ailes du Front

Les activités académiques reprennent-elles ce jeudi 24 avril 2014 ou non ? Difficile de répondre de façon tranchée à cette question. En effet, sur cette interrogation, les responsables du Front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement de s’entendent pas. 

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Les uns, précisément l’aile des porte-paroles Lucien Glèlè-Langanfin et Fabrice Hounsounou, «dans le respect de la hiérarchie syndicale, invitent les enseignantes et enseignants au respect scrupuleux du mot d’ordre de suspension de la grève des centrales et confédérations syndicales et à vaquer à leurs activités pédagogiques à partir du jeudi 24 avril 2014». A contrario, les autres responsables, Thomas Kossi Cakpo, Tamègnon Lissanou et les autres appellent plutôt les enseignants à la poursuite des mouvements de débrayage si précisément à cette date du 24 avril au plus tard, le Gouvernement ne donnait pas satisfaction aux revendications des enseignants en lutte y compris les vacataires. Cet appel à poursuite de la lutte, les autres porte-paroles, Thomas Kossi Cakpo et Tamègnon Lissanou, l’ont sûrement lancé également en respect de la hiérarchie syndicale. Il est en effet, un secret de polichinelle que sur la question de la suspension ou non des motions successives de grève prises depuis le 02 janvier 2014, les Centrales syndicales et la Fésyntra-Finances pourtant toutes signataires sont divisées. La Csa-Bénin, la Cosi-Bénin, la Cgtb et la Cspib ont suspendu la grève pendant que la Cstb et la Fésyntra-Finances la poursuivent. Dans cet imbroglio, enseignants et enseignantes ne savent plus à quel saint se vouer, à quelle aile du Front se fier. Ainsi, la reprise des activités est compromise et avec elle l’année scolaire dont la couleur, chaque jour vire au blanc.

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