Situation critique de réfugiés sud-soudanais : l’Onu rejette les accusations d’« indifférence choquante» portées par MSF

L’Onu n’admet pas les accusations de Médecins sans frontières (Msf) sur l’«indifférence choquante» à l’égard des quelque 21 000 réfugiés sud-soudanais dans l’une de ses bases dans la capitale Djouba.

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Après les accusations de Msf qui apprend que les réfugiés « vivaient dans des eaux de crue contaminées par des matières fécales »,Toby Lanzer, assistant au secrétariat général de l’Onu à Djouba, est monté au créneau pour balayer du revers de la main, ces accusations affligeantes pour l’institution qu’il représente. L’Onu répond-t-il, fait ce qui est dans son pouvoir pour offrir de meilleures conditions de vie aux réfugiés.

Le problème dont il est question tient à des intempéries. « Tout le monde sait que l’inondation peut causer un problème, qu’elle peut entraîner un risque de santé publique » justifie le représentant onusien qui ajoute « nous accueillons Msf dans le camp, à continuer ce qu’elle fait, à travailler avec nous afin de répondre aux préoccupations de santé publique ».

Le camp dont il s’agit, explique M. Toby Lanzer, est une base qui n’a pas été créée ou prévue pour un tel afflux de personnes qui ont besoin de rester en vie. La situation au Sud-soudan est alarmante. Environ 3.7 millions de personnes courent de graves risques de famine et les camps de réfugiés ne cessent d’être envahis par des centaines de personnes jour après jour depuis que les violences ont commencé à faire rage en décembre dans ce pays qui compte à peu près 8 000 casques bleus seulement.

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