Uac : les cours reprennent timidement au sein de certaines entités

En attendant la levée de la motion de grève illimitée décrétée par l’intersyndical de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), certains enseignants dispensent, timidement, leurs cours. Depuis la semaine dernière, les étudiants notamment ceux de la Faculté des lettres et des sciences humaines (Flash) ont reçu leur programme de cours de la semaine du 07 au 11 avril 2014.

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 Tôt ce matin, les cours se sont réellement déroulés. Seulement, ce n’est pas une reprise officielle. Car, la motion de grève sans service minimum continue. « En temps normal, nous sommes toujours en grève mais j’ai choisi comme certains d’autres collègues, de dérouler une partie du programme pour ne pas être acculé à la reprise », a justifié un professeur rencontré dans l’après -midi d’hier, sur le campus. Du côté des étudiants, c’est la veille, pour les plus conscients. Aux environs de sept heures trente minutes, hier, certains se sont, conformément à la programmation des cours reçue, rendus en Amphi c 500 pour attendre leur professeur qui n’a pas non plus tardé à se présenter. « Je suis en troisième année de Géographie, et j’ai le cours d’option ce matin donc je ne peux pas me permettre de m’absenter. Ceux qui ne sont pas là, ne sont certainement pas informés. Car, c’est une autre personne qui m’a informée, moi aussi », a confié Dorothée, une étudiante venue suivre les cours à l’université d’Abomey-Calavi, hier. Ce n’est pas seulement au département de Géographie que la timidité des cours s’observe. « Nous avons, également, reçu le programme de cours comme celui de Géographie. Mais, depuis, c’est ainsi que nous fonctionnons. Quand on reçoit le programme, on vient, on nous demande de revenir. Et donc, la chance de suivre totalement un programme de cours sur toute une semaine reste faible », s’est confié Tite, étudiant en deuxième année de Sociologie, présent aussi pour suivre les cours hier sur le campus. Comme dans ces deux entités, les cours se déroulent au sein d’autres, mais pas régulièrement. Les étudiants doivent, alors, prendre leur mal en patience quelques temps.

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