Les autorités américaines ont annoncé hier mardi 22 avril l’envoie de 600 soldats en Pologne et dans les pays Baltes. Les soldats seront déployés dans ces pays pour y reprendre des exercices militaires. Cette opération vise sans doute un double objectif. Il s’agit d’abord pour Washington de dissuader Moscou.
La Russie étant accusée par l’Occident d’être derrière les milices pro-russes actives dans l’est de l’Ukraine. Washington veut aussi montrer à ses alliés de l’Otan son engagement. 150 hommes de la 173ème brigade aéroportée de l’armée américaine, basée en Italie, sont attendus ce mercredi 23 avril en Pologne. Et 450 autres hommes devront arriver en Estonie, en Lettonie et en Lituanie.
L’opération « Antiterroriste » de retour
Du côté de l’Ukraine, les autorités ont annoncé la reprise de l’opération « antiterroriste ». Cette opération avait été lancée il y a quelques jours par Kiev pour déloger les milices séparatistes pro-russes des villes qu’elles occupent dans l’est du pays. L’opération a été suspendue avant Pâques. Pour le président par intérim de l’Ukraine, Olexandre Tourtchinov, les activistes pro-russes ont « franchi la ligne rouge ». Allusion faite sans doute au non-respect de l’ultimatum fixé par Kiev la semaine écoulée, puis la découverte de deux corps dont l’un serait celui d’un élu local de Batkivchtchina, parti pro-occidental de l’ex-Premier ministre Ioulia Timochenko.
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