33ème anniversaire de décès de Bob Marley : la jeunesse Béninoise se souvient de la légende «Rasta»

Le 11 mai dernier, jour de la commémoration de la disparition de l’icône Bob Marley, la jeunesse de Cotonou a investi les bars et boîtes de nuit pour se souvenir de celui qu’ils disent être leur idole. A lcool, tabac, cigarette et autres produits du même genre à profusion, les jeunes de Calavi et Cotonou ont festoyé dans plusieurs bars Vip, des Kiosques et boîtes de nuit à l’occasion du 11mai, journée consacrée à la commémoration de la disparition de l’icône mondial du rastafari, Bob Marley. 

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Dans un bar vip de Calavi, où s’est rendue une équipe de la rédaction, plus de place pour les clients retardataires déjà à 22heures. Ce bar régulièrement fréquenté par des étudiants et autres jeunes, était bondé de monde. Hommes comme femmes, ils sont aux couleurs vert, jaune et rouge caractéristiques du style Rasta né en Jamaïque, pays de Bob Marley. Sur les sons du reggae, l’unique genre musical de la soirée tous les corps bougent. Comme on pouvait s’y attendre, l’alcool coule à flots et des bouches, s’échappe de la fumée âcre. Eric, un jeune dans le bain comme cela se dit en milieu jeune, explique «cette fête est spécial Gandja» ajoutant, «Je suis rasta». Loin de ce bar réservé à ceux qui ont un peu d’argent, des groupes de jeunes dans l’incapacité de s’offrir ce luxe, occupent un des kiosques communément appelé “chez Dadjè“. Cigarette et alcool de production locale «Sodabi» célèbrent aussi Bob Marley. «Moi je fête aussi à ma manière. Je n’ai pas l’argent des boîtes de nuit» lance Marcelin conducteur de taxi- moto, communément appelé «Zém» qui jubile au son de Bob Marley. La soirée du 11 mai est aussi une soirée de grands profits. Dans les boîtes de nuit, les responsables ont tout préparé pour un bon rendement. Rien n’a été laissé de côté pour la satisfaction des besoins des clients Vip. « Nous avons pris toutes les dispositions» a confié à demi-mot, le gérant d’une boîte de nuit. Mais pendant que certains pouvaient terminer leur soirée dans une chambre de passe, d’autres, les plus malheureux, ont fini en garde à vue dans un commissariat, arrêtés par la patrouille nocturne de la police nationale.

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