Le Fonds monétaire international, Fmi a encore maille à partir avec le gouvernement malien au sujet de l’avion présidentiel acheté à 40 millions de dollars. Ce lundi, un porte-parole du Fmi interrogé par l’Afp a réaffirmé les inquiétudes de l’institution financière sur cet achat qui suscite des remous au Mali.
« Nous sommes préoccupés par la pertinence de récentes décisions telles que l’achat d’un avion présidentiel d’une valeur de 40 millions de dollars » a-t-il dit, insinuant que cette transaction aurait partiellement englouti des précédents prêts du Fonds. Les informations de coulisse révèlent que l’achat de l’avion présidentiel s’est fait dans une certaines opacité, notamment l’appel d’offres qui aurait été biaisé.
Le Fmi a également confié qu’il y a des doutes concernant la garantie apportée par l’Etat malien à un prêt de 200 millions de dollars à une société privée en lien avec l’armée. Selon le porte parole du Fmi, « il faudra du temps pour obtenir les informations satisfaisantes sur ces transactions et la garantie des autorités qu’elles sont attachées à la stabilité budgétaire et à une gestion solide des finances publiques conformément à leur engagement avec le Fmi ».
L’institution financière qui devrait envoyer au mois de juin, une équipe d’auditeurs au Mali pour une évaluation en prélude au versement d’un nouveau prêt au pays, a indiqué que la conséquence de la situation sera un retardement de cette évaluation, donc du décaissement. De son côté, la Banque mondiale a déclaré qu’elle suit aussi la situation avec attention.
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