Bénin : les hôpitaux paralysés pour 48 heures

Pour se faire entendre par leurs autorités qui font la sourde oreille depuis le déclenchement de leurs mouvements de protestation contre les dernières décisions de revalorisation du traitement salarial les excluant, les personnels paramédicaux et administratifs démarrent à compter de ce mardi, une grève d’avertissement de 48 heures. 

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Les hôpitaux publics du Bénin seront à compter de ce jour, mardi 27 mai 2014, à nouveau paralysés. Cela, par une grève d’avertissement de 48 heures déclenchée par les personnels paramédicaux et administratifs. Réunis au sein de l’Intersyndicale des ressources humaines en santé (Irhs), les agents paramédicaux et administratifs ont décidé de cette grève d’avertissement pour se faire entendre suite au mutisme de leurs autorités de tutelles. Ils condamnent ainsi la politique de deux poids deux mesures en cours dans leur ministère et dénoncent l’exclusion des personnels paramédicaux et administratifs dans la jouissance des derniers avantages accordés par les autorités à certains corps dont les praticiens hospitaliers qui, de par leurs mouvements, avaient paralysé pendant de longs mois le secteur. Outre les dénonciations et condamnations, Adolphe Houssou, coordinateur de l’Irhs et ses collègues, ont décidé de ce mouvement de grève pour exiger des autorités béninoises notamment celles chargées de la santé, la satisfaction de leur plateforme revendicative. Cette dernière se résume au payement immédiat des arriérés de salaire aux ayants droits, à la prise d’un arrêté interministériel pour la revalorisation de la prime de logement au profit du personnel paramédical et administratif du ministère de la santé et du Cnhu-Hkm, au payement de la prime de risque et de rappels y afférents à tous les agents du secteur et à l’achèvement des travaux de reversement au ministère de la Santé. Cette grève de 48 heures qui démarre ce jour est, à en croire Adolphe Houssou et ses collègues, un mouvement d’avertissement. Et si rien n’est fait par les autorités pour apporter une réponse satisfaisante à leurs «justes et nobles» revendications, les personnels paramédicaux et administratifs entendent passer à la vitesse supérieure en durcissant le ton. Et cela, ne sera pas sans conséquence sur les populations. Les autorités sont donc appelées à jouer leur partition pour mettre fin à cette nouvelle fronde qui prend progressivement corps.

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