Un autre chaos se prépare en Libye. A Benghazi, bastion de la rébellion qui a emporté l’ancien guide libyen Muhammar Kadhafi, une unité d’élite de l’armée régulière, et des officiers de la base aérienne de Tobrouk à l’Est ont rallié une force paramilitaire qui mène des offensives contre des islamistes radicaux.
Lundi, le gouvernement a proposé la « mise en congé » du Parlement contesté pour éviter au pays l’enlisement dans le chaos. Une volte-face pour le Cgn qui a fâché les forces politiques et militaires et une frange des Libyens, en décidant de prolonger jusqu’en décembre 2014 son mandat arrivé à expiration en février. Dimanche, un affrontement nourri ayant opposé la force paramilitaire dirigée par l’ancien général de l’armée Khalifar Haftar à des milices islamistes, a fait 2 morts et 55 blessés.
Les combattants de la force paramilitaire avaient lancé vendredi, une offensive dénommée «Dignité» contre des islamistes armés, faisant 79 morts et 141 blessés. L’ancien général, accusé de fomenter un coup d’Etat, a décrété que son groupe était une «Armée nationale libyenne» et a annoncé une réorganisation de ses unités avec l’arrivée de soldats ayant fait défection de l’armée régulière.
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