Côte d’Ivoire : une deuxième rébellion se prépare selon un proche de Ouattara

La Côte d’Ivoire serait menacée par une seconde rébellion qui se prépare selon un officier supérieur de l’armée à la retraite, Pierre Gaoudi Oulata, député du Rdr. Cette deuxième rébellion qui se prépare sur le pays des éléphants est à en croire l’ancien officier, le fruit d’une accumulation de frustrations sur le point de déborder.

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Cette rébellion serait en train d’être préparée dans le Mont Peko à l’Ouest du pays. Les Wê, peuples autochtones de cette région forestière s’indignent de l’invasion étrangère, notamment des Burkinabés qui ne cessent d’arriver en masse dans la région depuis trois ans. « Nous apprenons que dans le Mont Peko, plus généralement dans les parcs nationaux, dans les forêts classées, il y a une invasion massive et illégale de populations venues d’ailleurs, notamment du Burkina Faso. Ce sont, à plus de 90%, des gens qui occupent illégalement les forêts. Les Wê ont le sentiment profond de ne plus être chez eux, sur leurs terres » averti le député qui alarme «Il plane sur l’Ouest le spectre d’une deuxième rébellion. Je ne veux pas qu’il y ait une deuxième rébellion. Nous ne voulons pas de cela à l’Ouest».

Selon les Wê rapportés par le député Pierre Gaoudi Oulata, « des cars arrivent du Burkina Faso, tous les lundis, parfois tous les jeudis. Quand on vient les descendre, ils rentrent dans les forêts. Ce qu’il y a lieu de faire pour éviter cette deuxième rébellion, dit-il, « c’est d’agir ». Il préconise « qu’il faut rétablir le peuple wê dans ses droits coutumiers, dans sa dignité. Il ne va pas prendre les armes pour sa dignité. » Au nom du peuple wê, l’élu du parti Rdr a aussi déclaré aux médias : « Nous voulons que ce problème soit posé de façon nationale. Ce problème qui touche à la stabilité et à la sécurité nationale de la Côte d’Ivoire doit être posé clairement. Il doit être discuté de façon concertée avec le gouvernement, les élus, la société civile. Ils adoptent des méthodes opaques. Ils vont dans le Cavally, dans le Guémon et nous, les élus, sommes mis à l’écart. On ne nous dit rien».

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