Le président de l’association des anciens parlementaires du Bénin, Gaston de Souza et quelques membres de son bureau, sont allés rendre dans la matinée d’hier, une visite de courtoisie à Marcelline Gbèha Afouda, présidente de la Haute Cour de Justice (Hcj).
Ils ont été reçus à son cabinet à Porto-Novo. Occasion pour ces anciens parlementaires du Bénin de présenter d’abord leur association et les objectifs qui la soutendent et ensuite présenter à la présidente de la haute juridiction, leurs différents projets. A la sortie de cette audience, Gaston de Souza dira que c’est la première fois que son bureau se rend chez la présidente de la Hcj. Il a énuméré quelques projets que son association pilote, notamment la vulgarisation des textes de lois votés par le l’Assemblée nationale, la défense des femmes et autres.
Bénin : les anciens parlementaires plaident pour leurs conditions précaires
Selon M. de Souza, les anciens députés continuent la démocratie qu’ils ont pratiquée au sein de l’hémicycle et que partout où ils passent, ils prêchent la démocratie, la paix et la promotion des meilleures idées. Parlant de l’état actuel de notre démocratie, Gaston de Souza pense que, malheureusement les choses ne se passent pas comme elles devraient se dérouler et qu’il y a encore des mutismes qui sont négatives pour le développement de notre démocratie au Bénin. « Le mutisme c’est qu’il n’y a pas assez d’échanges, la démocratie c’est un système de dialogue et d’ouverture et non pas un système de cœur comme ça se pratique dans le pays » a-t-il martelé. Toutefois, il se dit satisfait de l’accueil qui leur a été réservé par la présidente Marcelline Gbèha Afouda et les nombreux conseils qu’elle leur a prodigués. La présidente de la Hcj a également reçu à son cabinet les membres de l’association Nonvignon de Hêvié-Zoungo à Abomey-Calavi. Cette association est allée porter à la présidente de la Hcj son cri de détresse par rapport aux affres d’insécurité que les populations de cette localité subissent. Les responsables de l’association Novignon sont allés demander l’aide de madame Marcelline Gbèha Afouda qui est restée sensible à leur préoccupation. Par la voix de leur porte-parole, Armand Binazon chargé de communication et des relations extérieures de cette association, la présidente de la Hcj leur a prodigué de sages conseils et leur a donné des orientations à suivre pour la résolution de cet épineux problème.
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