Mouvement de grève dans l’administration béninoise : la Cstb et la Fésyntra-Finances suspendent leur motion

Les Secrétaires généraux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin et de la Fésyntra-Finances ont tenu hier, jeudi 15 mai 2014, à la Bourse du Travail un point de presse au cours duquel ils ont suspendu leur motion de grève. La grève qui paralyse depuis le début de l’année 2014 l’administration est désormais définitivement du passé.

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En effet, La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) et la Fésyntra-Finances, les seules organisations syndicales qui, en respect à la décision de leurs militants à la base, poursuivaient encore les mouvements de grève entamés le 07 janvier dernier, viennent de suspendre leur motion de grève. L’annonce de la décision de la suspension a été faite ce jeudi 15 mai 2014 à la faveur d’un point de presse organisé à la Bourse du Travail à Cotonou. Lors du point qu’ils ont animé, les Secrétaires généraux Paul Essè Iko de la Cstb et Laurent Mètongnon de la Fésyntra-Finances ont expliqué que cette décision émane des travailleurs à la base notamment des comités départementaux de lutte. Réunis ce 10 mai 2014 en assemblée générale à Azovè, ces derniers, «prenant acte de l’attitude nouvelle des enseignants à la reprise des cours avec un désintérêt manifeste aux activités pédagogiques» ont recommandé aux Sg Iko et Mètongnon d’intégrer cette nouvelle donne dans l’analyse de la lutte en «suspendant la forme actuelle de grève». Cela, « afin de sauver la solidarité au sein des travailleurs et de leur garantir de nouvelles perspectives pour les combats à venir», peut-on lire dans la déclaration de la rencontre d’Azové. Cette décision de suspension de la motion de grève, à en croire les Sg Iko et Mètongnon procède d’une nouvelle stratégie de lutte car, ont indiqué ces responsables syndicaux, le mouvement de lutte pour la satisfaction des revendications des travailleurs va se poursuivre mais sous d’autres formes que sont les Assemblées générales, les sit-in, les marches etc. Tout en dénonçant les informations faisant état de menaces sur les responsables des travailleurs et syndicalistes, les travailleurs mettent le Gouvernement en garde contre d’éventuels coups bas qui surviendraient contre tout travailleur en lutte.

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