Rapport de « Ernst & Young » sur l’attractivité économique : l’Afrique de l’Ouest et de l’Est devant le Maghreb en 2013

La compétition de l’attractivité économique entre les pays africains dévient très rude. Au terme de l’année 2013,  Le cabinet d’audit « Ernst & Young », dans un rapport sur les investissements directs sur le continent, a annoncé que l’Afrique de l’Ouest et de l’est, exclus le Nigéria et l’Afrique du sud qui sont restés constants,  a pris le pas sur les autres régions du continent africain en matière d’investissement direct étranger (Ide).

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La ruée des investisseurs vers l’Afrique de l’Ouest et de l’Est devient davantage intéressante. C’est ce que révèle le cabinet d’audit Ernst & Young qui déclare que pour l’année 2013, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est sont, pour la première fois, passées devant le Maghreb, devenant les deuxième et troisième sous-régions les plus attractives après la partie méridionale du continent. En effet, Le cabinet d’audit londonien Ernst & Young (EY), qui a sondé quelques 500 dirigeants économiques mondiaux, a indiqué que les investisseurs regardent au-delà des marchés établis comme l’Afrique du Sud et le Nigéria pour étendre leurs activités. Un bouleversement a été constaté dans le classement des 10 premiers pays bénéficiaires des projets d’Investissements directs étrangers (IDE) en 2013. Seuls l’Afrique du Sud et le Nigéria ont conservé leurs positions de premier et troisième du classement par rapport à 2012, avec respectivement 142 et 58 projets. Le nombre de projets lancés par des investisseurs étrangers est toutefois en léger recul dans ces deux pays. D’autres nations telles que le Kenya (68 projets), le Ghana (58 projets) ou le Mozambique (33 projets) sont en progression dans le classement. La Zambie et l’Ouganda ont fait leur entrée parmi les 10 premières positions en 2013, avec respectivement 25 et 21 projets, soit une augmentation de plus de 20%.

Les secteurs liés à la consommation en avant…

D’autre part, l’étude fait ressortir que les investisseurs manifestent aussi un intérêt inédit pour des secteurs liés à la consommation. Pour la première fois, les mines et l’énergie ne sont plus dans le top 10 des projets lancés par des investisseurs étrangers. Les technologies, les médias et les télécommunications arrivent en tête avec 150 projets. Ils sont suivis par la vente au détail et les biens de consommation avec 131 projets, puis par les services financiers avec 112 projets. Ensemble, ces secteurs comptent pour plus de 50% du nombre total de projets recensés en 2013. Au cours de l’année, le secteur de la vente de détails et des biens de consommation a pris le pas sur les services financiers pour devenir la deuxième activité la plus attrayante en Afrique. Les projets d’IDE dans l’immobilier, le tourisme et la construction ont réalisé un bond de 63%, faisant de ce secteur le cinquième plus attractif, soit trois places de mieux qu’en 2012. Ce changement trouve son origine dans la montée des classes moyennes sur le continent. Selon le Fonds Monétaire International (FMI), le marché de la classe moyenne ou aisée, sur le continent, recouvre environ 150 millions de personnes. L’étude du cabinet Ernst & Young a, d’autre part, fait ressortir que le Royaume-Uni arrive en tête des investisseurs en Afrique, avec 104 projets en 2013. Viennent ensuite les États-Unis qui n’ont eu que 78 projets (-20% par rapport à 2012).

 

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