Sentence de la Ccja/Ohada : «C’est Boni Yayi qui va payer sur sa fortune les 160 milliards» dixit le Ccgb

A la faveur d’un point de presse tenu hier, jeudi, le cadre de concertation sur la gouvernance (Ccgb) a réagi à la sentence de la Ccja/Ohada dans les dossiers Pvi et Sodéco et pense que le président Yayi est celui qui doit payer le montant à verser à la société Bénin control de son «ami» Talon. 

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Dans les scabreuses affaires de tentative d’empoisonnement contre la personne du chef de l’Etat et d’atteinte à la sûreté de l’Etat, le chef de l’Etat, Boni Yayi a accordé le 14 mai dernier, son pardon à Patrice Talon, présumé commanditaire, et à ses co-accusés. Depuis, les réactions ne cessent de pleuvoir. A la faveur d’un point de presse tenu hier, jeudi 29 mai 2014, le Cadre de concertation sur la gouvernance est monté au créneau pour réagir au pardon présidentiel et à la sentence de la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada (Ccja/Ohada) dans les dossiers de Pvi et Sodéco. Cela, à la lumière de gouvernance politique, économique et sociale du pays par le régime Yayi. De leur analyse, Laurent Mêtongnon, président du Ccgb, et les membres, sont arrivés à la conclusion selon laquelle tous les dossiers Pvi et Sodéco, les affaires de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat, le pardon et aujourd’hui la sentence de la Ccja sont liés. Pour Laurent Mêtongnon, toutes ces affaires qui tiennent en haleine le peuple béninois ont tous un dénominateur commun : la gouvernance Yayi.

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Une gouvernance «d’humeur, par la rue, par une communication de désinformation, pleine de haine et de vengeance permanente» et caractérisée par le «non respect des lois de la République et des décisions de justice», à en croire les conférenciers. Selon ces derniers, c’est d’ailleurs cette gouvernance hasardeuse et d’humeur qui a accouché de la sentence de la Ccja dans les dossiers Pvi et Sodéco. Dans ces dossiers, faut-il indiquer, que le Bénin est condamné à verser quelques 169 milliards de Fcfa à la société Bénin Control de l’homme d’affaires Patrice Talon. Pour eux donc, parce que c’est la gestion du chef de l’Etat qui a conduit à cette condamnation, c’est lui qui doit payer. «C’est le président Boni Yayi qui va payer sur sa fortune de 8 ans de règne à son ami les 160 milliards de Fcfa et le non trésor», ont insisté les conférenciers qui invitent à la mobilisation de toutes les forces vives et surtout celle de la jeunesse afin que les dispositions idoines soient prises pour non seulement arrêter la saignée mais aussi et surtout sauver le bateau Bénin en plein naufrage.

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