Art et Culture : facteurs de développement mal exploités en Afrique

« C’est par son « être » que l’Afrique pourra vraiment accéder à l’avoir. A un avoir authentique ; pas à un avoir de l’aumône, de la mendicité (…). C’est pourquoi un des grands problèmes de l’Afrique, c’est la lutte pour l’échange culturel équitable. 

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Pour cela, il faut infrastructurer nos cultures. Une culture sans base matérielle et logistique n’est que vent qui passe ». Joseph Ki-Zerbo (2003)

Le potentiel culturel et artistique de l’Afrique est aussi considérable que peu exploité, car en réalité, mal valorisé. Les raisons sont multiples, souvent légitimes, et les défis, de plus en plus nombreux, face à la modernisation et au choc des mutations socioculturelles.

La richesse des expressions culturelles africaines est réelle, voire palpable. Certaines œuvres artistiques africaines sont célèbres (exemples : les bronzes « Igbo Ikwu », les objets de la cité sacrée de « Ile Ife » au Nigeria, etc.), mais d’autres ne parviennent pas encore à franchir les exigences du marché international.

En réalité, les conditions et infrastructures permettant la mise en valeur du patrimoine culturel africain restent insuffisantes, faute de moyens, dans un contexte de prédominance du secteur informel, qui offre une valeur biaisée des œuvres issues du riche vivier d’artistes africains.

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Bien que les valeurs et perspectives économiques de la culture africaine soient mises en avant ici, la culture dans sa diversité ne saurait se réduire à la seule dimension économique.

Elle représente aussi un puissant facteur d’intégration sociale et de dialogue interculturel, voire intergénérationnel.

La conjugaison de ces différents facteurs doit contribuer à l’épanouissement des peuples, ouvrant ainsi la voie à la paix et à la créativité, deux conditions indispensables au développement des états du Sud.

Nous « Club Perspectives+» restons engagés aux côtés des acteurs intervenant dans le champ culturel, pour accompagner l’éclosion du capital culturel africain.

Nous préconisons que les causes profondes de la faible popularité de la culture africaine soient adressées sous une vision globale, qui privilégie les échanges interculturels et l’innovation, dans une perspective de développement « durable », sans remise en cause de l’identité culturelle multiforme et historique du continent africain.

Assister à l’événement du Club Perspectives plus : « WE ART CULTURE »

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