Différend commercial entre plusieurs sociétés chinoises : des boutiques saccagées, des commerçants appellent Yayi au secours

Des milliers de revendeurs de plats chinois et des travailleurs de neuf sociétés chinoises privés d’activités et de revenus depuis quelques jours crient leur haro sur la société Long Tang Sarl.

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Depuis quelques jours, cette société chinoise appartenant à Gu Xing Long et spécialisée dans la commercialisation des plats en plastique et des sacs en emballage est devenue le bourreau de neuf autres sociétés appartenant à des ressortissants chinois et menant la même activité qu’elle. En effet, brandissant un brevet que lui a accordé l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle(Oapi) pour les produits qu’il commercialise, Gu Xing Long a saisi la justice qui demande de rétablir dans ses droits. Gu Xing Long sollicite les services de l’huissier Bernard Boboé qui à son tour demande à la police d’interdire aux neuf autres sociétés chinoises de faire la même chose que la société Long Tang Sarl. La police investit alors le marché, va dans les boutiques des sociétés concurrentes de Long Tang Sarl, cassent le portes et ramassent les marchandises qu’elle ramène dans les boutiques de la société plaignante. Plus de 40 balles de plats ont été saisies. Cette situation crée un manque à gagner pour l’économie béninoise et contraint à la misère des centaines de personnes revendeuses qui viennent s’approvisionner auprès de ces sociétés fermées et leurs propres agents. Ils appellent le Chef de l’Etat et surtout le ministre du commerce à vite intervenir pour régler ce problème. Surtout que, disent-ils, le sieur Gu Xing Long aurait passé par des moyens peu recommandables pour obtenir ce brevet.

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