L’armée régulière irakienne a lancé sa contre-attaque à la fulgurante offensive des djihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). En trois jours, ces insurgés sunnites ont pris le contrôle de plusieurs villes du nord de sorte à se retrouver à 100 kilomètres de Bagdad, la capitale de l’Irak.
Le premier ministre Nouri al-Maliki a appelé les populations à former des brigades de sécurité pour venir en aide aux forces gouvernementales. Sorties apparemment de leur fébrilité, les forces de sécurité irakiennes ont repris aux djihadistes de l’EIIL trois villes proches de Bagdad. Il s’agit des villes de la province de Salaheddine dont les localités d’Ishaqi et Muatassam.
De leur côté, les Etats-Unis s’apprêtent à entrer dans la danse au côté du pouvoir irakien. Vendredi 13 juin dernier, le président Obama a exclu toute intervention au sol de l’armée américaine. Barack Obama a dit étudier « toutes les options » possibles. Toutefois, le Secrétaire à la Défense, Chuck Hegel, a ordonné le déploiement dans le golfe persique du porte-avions George H. W. Selon John Kirby, porte-parole du Pentagone, cela va « permettre de disposer de plus de flexibilité si une opération militaire devait être déclenchée pour protéger des vies américaines, des citoyens ou des intérêts américains en Irak. »
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