L’immunité de l’ex-président du Niger Mamadou Tandja est tombée. Ainsi en a décidé la cour de cassation nigérienne qui a décidé d’envoyer l’ancien chef d’Etat s’expliquer sur les révélations de 400 milliards qu’il disait avoir laissés dans la caisse de l’Etat au moment où il a été déposé.
Le président Tandja qui avait lui-même jeté le pavé dans la marre, a de ce fait l’occasion de s’expliquer sur ses propres révélations comme il l’avait voulu. A Niamey, il y a ceux qui croient que ces 400 milliards qui n’ont été retrouvés nulle part ont été détournés par les autorités de la transition et il y a ceux qui pensent qu’il s’agissait d’une pure invention du président Tandja pour mettre en difficulté ceux qui l’ont évincé.
Même l’avocat du président déchu reste dubitatif. « Ou Tandja Mamadou dit que cette somme était disponible, mais qu’elle a disparu. Et logiquement on doit chercher ceux qui l’ont détournée. . Ou, à défaut, si son témoignage révèle que cette somme-là est imaginaire, naturellement le tribunal du Niger va le poursuivre en justice, et le faire poursuivre pour faux témoignage, ou en tout cas, pour dénonciation calomnieuse » a laissé entendre l’avocat de Tandja, Maître Souley.
Avec lui, une quarantaine de personnalités dont le chef de la transition, le général Salou Djibo iront devant la justice pour faire la lumière dans cette affaire.
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