Pour des créations révélant l’identité culturelle du Bénin

Le siège du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) a abrité, samedi 14 juin 2014, un atelier de formation sur «l’importance pour les artistes de s’inspirer du patrimoine dans la conception de leurs œuvres». 

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Et ce, dans le but de sensibiliser les artistes béninois à exploiter la richesse du patrimoine culturel de leur pays dans leurs créations. L’initiative émane du journaliste culturel béninois Franck Raoul Pédro au profit des créateurs d’œuvres de l’esprit au Bénin. Pour lui, en observant aujourd’hui les réalités du marché mondial de l’art, il y a la nécessité pour les créateurs du Bénin d’avoir une identité pour pouvoir s’y faire une place. «Le marché devient de plus en plus exigeant.» Renchérit le Secrétaire général du ministère de la culture, Eric Totah. Cette identité, soutient Franck Raoul Pédro, est à rechercher et à découvrir dans le patrimoine culturel. Alors que, regrette l’homme des médias, «de nombreux artistes béninois s’inspirent beaucoup plus des cultures étrangères dans la conception de leurs œuvres». Il est donc nécessité aujourd’hui, affirme le Secrétaire général, de former un homme à la fois pénétré des valeurs profondes de sa culture et ouvert aux cultures extérieures. «Tout développement véritable passe par la sauvegarde, la conservation et la promotion du patrimoine culturel, mémoire indestructible de peuple et ciment de son unité.» ajoute-t-il. Cet homme, c’est celui-là, capable de «produire des œuvres culturelles et artistiques authentiques qui véhiculent certes son savoir faire mais aussi et surtout qui soient représentatives de la diversité des expressions culturelles du pays».

Au présent atelier de formation, le rôle du communicateur a consisté à entretenir les artistes sur ce qu’est le patrimoine culturel et une création artistique. Dans sa communication, Pascal Zanou, journaliste culturel, est intervenu aussi sur l’importance du patrimoine culturel et de la création artistique avant de ressortir les relations existant entre eux. Il ne s’est donc pas agi de dire aux artistes comment exploiter le patrimoine culturel dans leur création. Mais juste de les sensibiliser. C’est à dessin qu’en dernière phrase de sa présentation, le communicateur a jeté la balle aux créateurs d’œuvres de l’esprit en ces termes : «Maintenant, qu’avez-vous à faire en tant qu’artiste béninois?»

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