La présidence française a annoncé que l’épave de l’avion de l’air Algérie disparu avec 116 personnes à bord a été localisée au nord du Mali, dans la région de Gossi, « à proximité de la frontière du Burkina Faso », dans un état « désintégré».
Un détachement militaire français a été envoyé depuis jeudi soir pour sécuriser la zone. Ce matin, le Premier ministre Manuel Valls, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et celui des Transports Frédéric Cuvillier se retrouvent pour une nouvelle réunion de crise avec le président français en personne.
Le crash de cet avion aurait été causé par les mauvaises conditions météorologiques. Selon le président François Hollande, « Tout laisse penser que cet avion s’est écrasé (…) en raison de conditions météo particulièrement difficiles ». Conditions qui ont amené l’équipage espagnol à signaler qu’ils changeaient de trajectoire.
Néanmoins, la thèse d’un attentat n’est pas à négliger. Pour le ministre français des Affaires étrangères, « on ne peut, on ne doit exclure aucune hypothèse avant d’avoir tous les éléments ». A bord de l’avion se trouvaient 50 Français dont une famille de 7 personnes, les parents, 4 enfants et un neveu, 24 Burkinabés, 8 Libanais, 6 Algériens, 5 Canadiens, 4 Allemands, 2 Luxembourgeois et les 6 Espagnols, membres de l’équipage. De même, il y avait à son bord un Belge, un Camerounais, un Égyptien, un Malien, un Nigérien, un Roumain, un Suisse, un Ukrainien et des personnes de trois autres de nationalités non encore identifiées.
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