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Camille Azankpo, le Maître de l’art plastique sur bassine

Par Franck Dossi
il y a 7 ans
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Camille Azankpo est plasticien d’origine Togolaise né le 11 novembre 1968 à Lomé. Il s’est fait remarquer par son style. Un style basé sur l’exploitation de cuvettes usagées avec des motifs particuliers auxquels il ajoute du bois, de fil de fer et d’autres objets. Ce sont des matériaux plus proches des êtres humains, pour utiliser une expression de l’artiste qui travaille le quotidien de l’Homme. 

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Ces cuvettes qu’il exploite sont des récipients usés entre temps utilisés par plusieurs foyers mais déjà abandonnés. L’artiste les récupère pour leur redonner vie. D’une part, les bassines font partie intégrante de l’œuvre en tant que déchets, c’est-à-dire comme signe d’une réflexion de la situation d’une Afrique qui risque de devenir le dépotoir du monde. D’autre part, elles le sont en tant que matière de base de l’œuvre le signe d’une intertextualité sensuelle et vécue. Peu importe l’origine ethnique, religieuse ou autres des propriétaires de ces bassines. En reliant par des agrafes ces vases utilisées par différentes personnes, Camille Azankpo évoque le besoin et la nécessité d’unité entre les hommes. Azankpo explique également la même idée à travers les motifs de ces bassines. Ce sont des dessins de bandes dessinées représentant des personnalités d’Afrique comme Sékou Touré, Robert Mugabé, Bongo, Éyadéma, Thomas Sankara, Nelson Mandela, N ‘krumah, etc. Même si l’artiste évoque l’histoire de ces personnages, ce qui l’intéresse ce n’est pas ce qu’ils ont chacun fait de bien ou de mauvais pour leurs pays respectifs ou pour l’Afrique. C’est plutôt le symbolisme de l’Unité. «Ne cherchons pas à les dissocier; à dire que tel est mauvais. Qu’ils soient bons ou mauvais, ils se retrouvent sous mes lames et mes agrafes et reprennent forme.» Certes, Camille Azankpo reconnaît qu’il y a entre les hommes, des barrières, mais il soutient qu’il faut les lever toutes. Il exhorte les hommes à déchirer le rideau qui empêche de voir loin devant soi afin d’avoir un autre regard sur le partage des savoirs, une autre vision du monde. Il faut briser les barrières pour découvrir ce qu’il y a de mieux et inventer un monde nouveau et meilleur.

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