Ceesa : les députés autorisent la ratification par le gouvernement de 4 milliards

63 voix pour, 00 contre et 01 abstention, tel est le résultat du vote qui a sanctionné  mardi dernier à l’hémicycle, l’examen en plénière du rapport de la commission des finances et des échanges relatif au projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de financement signé à Cotonou, le 20 mai 2014, entre la République du Bénin et l’Association Internationale de Développement (AID) dans le cadre du projet de centre d’excellence d’enseignement supérieur en Afrique (Ceesa).

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Ce projet d’un coût de 4 milliards de FCFA, vise comme objectif global, d’impulser le développement de la sous-région par l’exercice d’une politique de renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées, de formations d’élites nationales et régionales. De façon spécifique, ce projet permettra de former des techniciens, des ingénieurs , du personnel médical, du personnel scientifique dans l’agriculture, de former des enseignants et des chercheurs hautement qualifiés dans les secteurs en croissance des industries extractives , de l’énergie, de l’eau, de l’environnement, des infrastructures ainsi que dans les secteurs de service, comme l’hôtellerie, en mathématiques et services bancaires , en technologie de l’information et de la communication pour les institutions de la sous­ région. Il vise également à former des cadres purement techniques, avérés pouvant impulser le développement de l’économie et de la bonne gouvernance. Les députés dans leur ensemble, ont abordé de pertinentes préoccupations. Le député Nicaise Fagnon, lors de son intervention, a déploré l’absence des objectifs quantitatifs dans ledit projet. L’honorable Lazare Sèhouéto a, quant à lui, demandé au gouvernement à comprendre ce qui s’est passé dans la commune de Comè avec la pose d’une première prière d’une université. Il n’a pas manqué de déplorer la politique au niveau de l’enseignement supérieur dans notre pays. Parlant des débouchés au Bénin, le député Grégoire Akofodji a mis en garde le gouvernement du fait que, si les dispositions ne sont pas prises, les jeunes qui seront formés vont fuir pour aller travailler ailleurs faute d’infrastructures pour les employer. Quant à l’honorable Evariste Sinkpota, la formation professionnelle et ce centre d’excellence d’enseignement supérieur sont de très bonnes choses. Il a invité pour finir le ministre de l’Enseignement supérieur à tout faire pour mettre en œuvre ce projet. Tandis que le député Soulé Sabi Moussa a souhaité qu’avant le démarrage de ce projet, que soit mis en place un cadre logique d’intervention de ce projet. D’autres députés ont abondé dans le même sens en félicitant le gouvernement.

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