«Ces : la Cstb a été victime de sa propre politique de chaise vide» D. Lokossou

Après l’élection mercredi 09 juillet dernier des représentants des travailleurs au Conseil économique et social et la contestation qui s’est en suivie immédiatement, le Secrétaire Général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), Dieudonné Lokossou, dans un entretien à nous accordé hier, réagit et apporte des clarifications.

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«La Cstb a été victime de sa propre politique de chaise vide. Si elle n’a pas de siège, elle doit s’en prendre à elle-même et non aux autres confédérations». C’est ce qu’on retient de l’entretien qu’a bien voulu nous accorder dans la soirée d’hier jeudi 10 juillet 2014, le Secrétaire Général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), Dieudonné Lokossou, au sujet de la contestation née depuis ce mercredi après l’élection des quatre représentants des travailleurs devant siéger au Conseil Economique et Social (Ces), 5ème mandature. Selon  le Sg Lokossou si la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), Confédération pourtant sortie première des dernières élections professionnelles, n’a pas obtenu de siège à la nouvelle mandature du Ces alors qu’elle en avait eu deux précédemment, c’est sa propre faute. «Le 07 juillet dernier comme toutes les autres confédérations syndicales, elle a reçu une correspondance du ministre de la Fonction publique l’invitant pour ce mercredi 09 juillet à «l’élection spéciale» des représentants des organisations syndicales des travailleurs au sein du Ces, 5ème mandature», explique le Sg Lokossou qui indique que contrairement à toutes les autres confédérations qui ont participé avec une délégation de 5 membres à l’élection, la Cstb s’est abstenue. «L’élection était prévue pour 15 heures mais on avait attendu vainement les représentants de notre consœur jusqu’à 16 heures», précise le Sg de la Csa-Bénin qui finira par lâcher que «la nature a horreur du vide» pour expliquer l’occupation par d’autres confédérations des sièges qui peut-être auraient pu revenir à la Cstb qui crie au complot.

«Je ne me retrouve pas dans cette thèse de complot»

Après l’élection ce mercredi des représentants des travailleurs au Ces, la Cstb dans un communiqué (voir notre parution d’hier jeudi 10 juillet), a crié au «complot du gouvernement et des confédérations syndicales» contre elle. Dans l’entretien qu’il nous accordé hier, le Sg Lokossou est également revenu sur la question et affirme que c’est une allégation dans laquelle il ne se reconnaît pas. «Je ne me retrouve dans cette allégation ou cette thèse de complot» s’est exprimé le Sg tout en se demandant pourquoi il y aurait un complot contre la Cstb. «Nous, nous n’avons pas suspendu notre motion pour comploter contre une consœur. Encore que conformément aux dispositions, nous avions à la Csa-Bénin un siège, ce mercredi les travailleurs nous ont renouvelé leur confiance en nous accordant ce siège», a souligné le Sg Lokossou. Il fait remarquer qu’il n’était d’ailleurs pas informé de l’existence du nouveau décret portant modification du décret fixant les modalités d’élection des représentants des divers organismes au sein du Ces encore moins de la correspondance que la Cstb a adressée au Gouvernement pour contester le nouveau décret.

Lors de l’entretien d’hier, le Sg Dieudonné Lokossou a bien voulu lever une équivoque sur la Fésyntra-Finances qui aurait été également exclue. «Je voudrais profiter de votre entretien pour clarifier certaines choses. La Fésyntra-Finances contrairement aux écrits de presse ce matin (hier), n’est pas concernée par cette élection.  L’élection ne concerne uniquement que les confédérations syndicales et la Fésyntra-finances n’en est pas une», a insisté le Sg. Il expliquera la présence lors de la mandature passée du Sg de la Fésyntra-Finances par la simple volonté de la Cstb qui «a bien voulu attribuer un siège à son allier». 

 

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