La correction des copies du Certificat d’études primaires (Cep) a débuté depuis lundi 7 juillet. Et, les premières impressions des correcteurs n’augurent point d’un bon nuage dans le ciel des candidats qui sont restés à la maison durant plus d’un trimestre au cours de l’année académique 2013-2014.
Les 216.065 candidats dont 117.867 garçons et 98.198 filles ayant affronté les épreuves du Certificat d’études primaires, du lundi 23 au mercredi 25 juin dernier, seront bientôt fixés sur leur sort : réussir ou échouer. En effet, sur toute l’étendue du territoire nationale, plusieurs correcteurs sont déployés, depuis le lundi 7 juillet, pour prendre connaissance des écrits des candidats au cep 2014 et les noter convenablement en vue de leur attribuer une moyenne définitive devant leur permettre d’obtenir ou non leur visa pour le secondaire. Ainsi, deux jours après le début du dépouillement des copies, les choses semblent plus compliquées et contredisent le sentiment d’espoir qui animait les candidats au terme de leur composition, il y a deux semaines . Car, « les enfants n’ont vraiment pas travaillé, s’il faut se fier aux premières copies corrigées », avouent unanimement plusieurs correcteurs qu’ils soient à Cotonou, dans les départements de Mono-Couffo ou encore dans l’Ouémé-Plateau. Ces premières impressions annoncent ainsi des résultats peu satisfaisants. Qui ne trahiraient pas certainement la qualité des enseignements dispensés au cours de l’année scolaire 2013-2014. Une année scolaire, faut-il le rappeler, paralysée, plusieurs mois durant, par des mouvements de grèves durcies suite à la bastonnade des travailleurs et des défalcations opérées par le gouvernement sur les salaires des grévistes. Il parait, alors, nécessaire de se poser des questions de savoir si l’ombre des mouvements de grèves ne planerait-elle pas sur les résultats. Notamment, quand on sait qu’après plus d’un trimestre perdu que c’est environ un mois qui a été ajouté à l’année scolaire. Les résultats du Cep et des autres examens de fin d’année, en cours et à venir, permettront de répondre à cette préoccupation de situer les responsabilités.
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