L’Ong Alcrer envoie les étudiants de l’Enam à l’école de la bonne gouvernance

Ce lundi 30 juin 2014, les étudiants de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) ont assisté à un cours pas les autres. Ils ont eu droit à une conférence-débat sur la Charte africaine sur la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (CAEG). 

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C’est dans le cadre d’une campagne initiée par l’Ong Alcrer pour la vulgarisation du contenu de ladite charte et du protocole de la Cedao sur la démocratie et la bonne gouvernance. Selon François Awo, chargé de programme de l’Ong Alcrer, cette campagne s’inscrit, pour son organisation, dans le cadre de la mise en œuvre sur la période 2013-2014 de son « Projet d’appropriation de la Charte africaine.» L’Association de lutte contre le régionalisme, l’ethnocentrisme et le racisme (Alcrer) présidée par Martin Assogba met en œuvre ce projet avec l’appui financier de l’Open Society Initiative for West Africa (Osiwa). L’étape de l’Enam a porté sur le thème « le droit à l’égalité devant la loi et à la protection égale par la loi comme condition préalable fondamentale pour une société juste et démocratique». Par la voix de son chargé de programme, Alcrer dit avoir décidé de sensibiliser les étudiants dans l’optique de les outiller pour qu’ils soient aguerris sur les principes de démocratie et de bonne gouvernance. Pour le communicateur principal, Docteur Gilles Badet, enseignant à la Faculté de droit de l’Uac, la couche estudiantine doit pleinement s’approprier le contenu la Charte africaine et du protocole de la Cedeao pour jouer un rôle de veille efficace et apporter sa contribution au développement du Bénin. Et c’est pourquoi, L’Expert en gouvernance démocratique s’est évertué à exposer et expliquer aux Enarques le contenu de la Charte, son utilité et la nécessité de son application par les Etats africains. Il a souligné que les nombreux principes contenus dans Charte africaine et le protocole de la Cedeao peuvent servir à consolider la démocratie béninoise. Avant l’Enam, l’équipe de campagne était à l’Université de Parakou, au CEG Mathieu Bouké de Parakou, aux CEG 1 de Natitingou et d’Abomey et au Lycée Toffa 1er de Porto-Novo.

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