Hier, Nicolas a été placé en garde à vue à Nanterre, puis mis en examen pour trafic d’influence et corruption. Si l’ancien Chef de l’Etat français a recouvré sa liberté quelques heures après, son interpellation aura été un cas inouï dans la 5è République. Et pour le Bénin et l’Afrique qui ont soif de justice un exemple à suivre.
Nicolas Sarkozy, l’ancien président français a été placé hier en garde à vue à la police anticorruption de la police judiciaire de Nanterre. En cause, l’affaire Kadhaffi. Selon plusieurs sources, le guide libyen aurait financé la campagne de Sarkozy en 2007.En interpellant ainsi Nicolas Sarkozy, la justice française a réussi l’exploit de mettre en garde à vue un ancien président de la République. Ce qui ne s’est jamais passé dans la 5è République. La leçon qu’on tire de cette affaire c’est que nul n’est au- dessus de la loi. Même un ancien président de la République. La France a ainsi donné une bonne leçon de justice aux pays africains où les Chefs d’Etat sont des surhommes toujours au -dessus de la justice. La France qui inspire souvent les pays africains doit aussi l’inspirer dans le domaine de la justice. Tous ceux qui ont exercé une fois à des postes de responsabilité doivent avoir le courage de rendre compte ou de rendre gorge s’ils ont commis des prévarications pendant leurs exercices. Le Bénin pourrait tirer l’exemple de cette situation. Après avril 2016, ceux qui ont été aux affaires pendant dix ans pourront être interpellés pour répondre des actes qu’ils ont commis. Il ne devrait pas avoir une justice qui est rigoureuse et ferme envers les faibles et les pauvres. Vivement que la justice s’occupe de ceux qui ont géré et dont les gestions laissent à désirer.
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