Présidentielle de 2016 : Azannaï dénonce la campagne précoce engagée par Yayi avec les moyens de l’Etat

Il est une fois encore monté au créneau pour crier haut et fort son opposition à la gestion du pays à la Yayi. Candide Azannaï, député Fcbe, qui se réclame de mouvance critique, était hier mercredi 16 juillet 2014, pour une énième fois, face aux journalistes pour se prononcer sur des sujets marquants de l’actualité nationale. 

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La conférence de presse s’est tenue au Bénin Marina Hôtel, autour du thème : « Climat délétère au Benin: Analyse de la Gouvernance de la Signature de l’Etat et des Manœuvres de Prédation des Libertés » Une occasion pour le député de dire, comme à son habitude, ses vérités sur des sujets comme la crédibilité de la signature du chef de l’Etat et des autres membres du gouvernement, les manœuvres de prédation des libertés publiques, la révision de la Constitution, la table ronde de Paris, la destruction du capital privé national et l’utilisation des moyens de l’Etat à des fins de « campagne électorale précoce et déloyale. » « Sous le couvert de la tournée dite campagne cotonnière tout comme sous celui de la délocalisation tournante de la tenue des séances du Conseil des ministres, le Président Boni Yayi, dont le dernier mandat expirera définitivement le 06 avril 2016, détourne les moyens de l’Etat à des fins de campagnes électorales précoces», a déploré Candide Azannaï. Selon lui, Boni Yayi qui n’a rien à faire dans les champs de coton, est « partout en campagne ». Et en agissant ainsi, le chef de l’Etat s’adonne à « une pratique de tricherie et de fraude nuisible à l’égalité de chance de tous dans le cadre des échéances électorales prochaines et dans la perspective d’une alternance véritablement concurrentielle et crédible en 2016», a martelé le président du parti Restaurer l’Espoir .Il a révélé qu’il y a des « manipulations » visant à pousser des populations à « réclamer un troisième et illégal mandat » pour l’actuel locataire de la Marina. Ce sont des « initiatives attentatoires à la paix et à l’ordre public » auxquelles il faut « immédiatement » mettre fin, a-t-il insisté.

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