Le virus de la fièvre Ebola est maintenant à Freetown, la capitale de la Sierra Leone. Le premier cas de la capitale a été signalé dimanche par le porte-parole du ministère sierra-léonais de la Santé, Sidi Yahya Tunis qui a annoncé le décès d’une apprentie coiffeuse de 32 ans, atteinte de l’Ebola.
La jeune femme souffrante qui avait été amenée à la capitale de force par ses géniteurs est morte en cours de route lorsqu’ils, avec les avis de recherche des autorités, ont décidé de la retourner dans un hôpital dans la banlieue ouest de Freetown où elle était. La nouvelle épidémie d’Ebola qui s’est annoncée en Guinée a fait de la Sierra Leone, son nouvel épicentre selon l’Oms, qui apprend qu’elle a déjà fait au moins 660 morts. L’Ebola n’épargne personne. Au Libéria, deux Américains, dont un médecin, engagés dans la lutte contre l’épidémie ont aussi été infectés.
Officiellement le ministère de la Santé de la Sierra Leone a annoncé le 23 juillet, que le docteur Omar Khan, ‘un responsable médical du centre anti-Ebola de Kenema, était infecté. Selon la même source, l’épidémie a tué trois infirmières de ce centre. Pour un responsable d’une association intervenant en Sierra Leone, la situation qui prévaut dans le pays est « dangereuse et effrayante ». Il est rappelé qu’il y a deux groupes plus exposés, « les proches des malades et les personnels de santé ».
Chez l’apprentie coiffeuse qui est décédée à Freetown, selon, M. Tunis, « tous ses habitants ont été placés en quarantaine pour 21 jours, durée maximale de la période d’incubation et des échantillons de sang prélevés sur le père et la mère sont en cours d’analyse ». Le virus se transmet par contact direct avec les liquides corporels et les tissus de personnes ou d’animaux infectés. La maladie se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Dans 25 à 90% des cas la personne infectée décède et jusque-là, aucun vaccin n’a encore été homologué pour son traitement.
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